Aucun problème, nous te comprenons parfaitement et te remercions pour l'effort que tu fais pour t'exprimer dans notre langue.
Tes reportages sont toujours passionnants pour nous.
Mais moi aussi je te comprends fort bien et ne peux que valider ton interprétation !
les larves de dernier stade telles que tu nous les présentes en mini-loges attendront le printemps pour se transformer et les imagos entreront en diapause jusqu'à l'hiver suivant avant de s'évader et s'accoupler ; le cycle biologique sera donc de 2 ans, et je vois mal un imago en loge puiser sur ses réserves durant 2 hivers consécutifs ...
mais il se peut que selon les conditions environnementales (biotopes chauds et bien exposés) ce cycle puisse être bref et de l'ordre de une année !
en ce moment je m'efforce de préciser tout ceci pour une espèce voisine, P.virgula, et je partage donc ta difficulté à retrouver in situ des loges de l'année précédente dans un contexte herbacé profondément remanié par les intempéries ...
quand racines+collets entrent en déliquescence la situation se complique grandement et le repérage des habitacles est presque mission impossible !
amicalement
jules
donc si j'ai bien tout suivi, la larve ayant sectionné la tige au ras du sol sous le sol, pour trouver la plante contenant la bête, il faut tirer sur la tige ?
la tige vient alors et on voit sa trace à la base ?
Il ne reste plus qu'à déterrer la racine (tubercule de collet) ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Lorsque les larves arrivent au terme de leur croissance elles sectionnent la tige sèche presque au ras du sol et s'isolent au collet+une portion de racine obturée par des copeaux !
si l'on intervient assez tôt en saison la portion abattue n'est pas très loin et avec un peu -et même beaucoup de patience- l'on arrive à localiser l'habitacle, plus ou moins ancré dans le sol, mais facile à extraire ...
cela vaut pour les Phytoeciini qui sont très économes en tiges et devient évident pour les Agapanthiini que tu pourras croiser, laissant en général un assez long moignon caulinaire indiquant l'emplacement des racines exploitées !
jules
et j'ai oublié de te dire que la portion ancrée dans la litière est bien repérable par l'intermédiaire du tampon de copeaux toujours présent, mais qui tard en saison va s'incruster de particules de terre et devient alors invisible, sauf s'il y a des rosettes foliaires flétries résiduelles ; mais là tout dépend des plantes-hôtes exploitées ...
maintenant je vien ajouter cette photo qui compléte les phases pre-imago de P.i. L'anné dernière j'avais rècolté des larves et des adultes. Les larves se sont transformées en juillet de cette année, donc j'ai pu combler ma lacune