Perso, je ne dézigounette pas ces machins pour les identifier. J'ai du le faire au tout début, et leurs attributs sont ridicules
Bébert, tu n'as pas le 12 ?
C'est vrai que si on ne se pose pas de questions, à la limite le seul critère des taches élytrales suffit à déterminer les bêtes que j'ai... mais quand on sort l'édéage (et comme je suis curieux je le fais maintenant systématiquement) et qu'on compare aux schémas, là on se pose des questions !
Ce n'est pas que je ne me pose pas de question, c'est que si je devais émasculer tous les Mylabris / Hycleus (seulement le 12) que je croise, je ne ferai plus que ça de mes hivers...
Je ne voulais absolument pas dire que tu ne te posais pas de questions, mais plutôt que moi je m'en pose trop
Personne n'émascule tous les coléos qu'il croise puisque personne ne capture tous les coléos qu'il croise. Mais avec ceux qui sont destinés à être préparés, faire systématiquement les édéages c'est plein de surprises.
en même temps une bête qui s'appelle polymorphus ça doit inciter à la prudence sur l'identification par la disposition des taches....
Sinon Petit Schtroumpf, c'est quoi le 12 ? je connais le 15, le 18 mais pas le 12...
Ben non je n'ai pas. Je ne suis pas sûr que le genre Hycleus fréquente la Franche-Comté, je n'ai d'ailleurs pas de Mylabris Franc-Comtois pour l'instant, on est plutôt peu emmerdé avec les Meloidae dans le Nord-Est
Petit Schtroumpf a écrit :leurs attributs sont ridicules
J'ai déjà dépiauté du Meloe et du Mylabris, certes l'édéage n'est pas très grand mais il est plein de crochets recourbés façon croc de boucher
Modifié en dernier par Bébert le mercredi 12 novembre 2014, 17:26, modifié 1 fois.
La plupart du temps, sortir l'édéage des espèces françaises n'est pas indispensable. Nous en avons malheureusement trop peu et la plupart du temps les caractères externes suffisent, et quand ceux-ci ne sont pas évidents à apprécier, les différences des édéages ne le sont pas non plus. Cela peut servir pour des espèces variables comme les Zonitis. C'est évidemment différent quand on s'attaque aux espèces étrangères notamment espagnoles ou nord-africaines! Chez les mylabres les caractères les plus discriminants sont situés en dessous, notamment le mesosternum. Pour les spécimens collés sur paillettes, il peut être judicieux de pratiquer un trou à l'emporte-pièce pour avoir à éviter de décoller l'insecte en cas de doute.
Voilà.
Après, on a un peu fait déraper la question initiale de Vin's qui demandait si Sat n'avait pas fait une inversion dans la version béta de sa clé. Je pense qu'il sera le seul à pouvoir y répondre.