je n'ai jamais trop vu d'intermédiaire...
il existe des cas similaires comme les Pyrgus malvae et malvaoides, qui sont considérés comme des espèces distinctes. L'une au sud, l'autre au nord et une bande de 5km de large de coexistance
[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
Animateur : Lysbeth d'Alys
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[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
Pour répondre à Bébert, oui les formes intermédiaires sont assez variables, mais en général ce sont des spécimens qui ne possèdent pas de grosses spinules sur les tibias postérieurs, mais qui peuvent avoir quelques strioles entre la strie suturale et la 4e strie de l'élytre . La grosseur des spinules entre les deux sous-espèces est assez caractéristique. On trouve aussi des dimidiatus dimidiatus noirs qui n'ont certainement rien à voir avec une hybridation, par contre certains spécimens ont en plus une ponctuation plus grossière et un corps imposant...
Alors là Sat', tu ne m'étonnes pas au sujet de l'Esperiidae et il doit bien en avoir d'autres cas étranges. Mais en tout cas, les deux espèces que tu m'indiques n'ont pas une distribution très réduite, il y a alors une question de biotopes ou de plantes ?

Alors là Sat', tu ne m'étonnes pas au sujet de l'Esperiidae et il doit bien en avoir d'autres cas étranges. Mais en tout cas, les deux espèces que tu m'indiques n'ont pas une distribution très réduite, il y a alors une question de biotopes ou de plantes ?

"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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- Ron-ron
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[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
non, il semble bien que ce sont les deux populations qui se font front et qui se limitent l'une l'autre
Sat'
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Oui en matière de la délimitation des races et de la validité des sous-espèces, ce n'est pas très simple car de nombreux cas différents
sont observés dans la nature si diversifiée.
Au sujet des Histérides, il faut quand même rappeler que durant ces dernières années toutes les sous espèces de l'Hypocaccus (s. str.) rugifrons
ont été supprimées, c'est à dire 5 ou 6. Je me suis évertué à maintenir la ssp. rasilis qui présente parfois unédéage mâle assez différent,
et surtout qu'elle réserve à mon avis encore des surprises en raison du polymorphisme de certains spécimens...
Pourquoi maintenir la ssp. quatuordecimstriatus chez Atholus duodecimstriatus !, alors que dans de nombreux pays les deux formes se trouvent mélangées
à des pourcentages plus ou moins élevés.
Comme je dis régulièrement, la variation noir (var. gagates) de l'Hister quadrimaculatus très fréquente vers le Sud n'est pas pour autant une sous-espèce.
C'est la même chose pour les H. rugifrons var. subtilis très faiblement ponctué que l'on rencontre énormément vers la Grèce. Et même, H. (Nessus) rubripes var. corsicus courante en Corse fut un moment une sous-espèce ! Bref, je ne cite pas tous les cas de la faune de France.
Je tiens à souligner chez les Histérides il existe des formes particulières dans certains secteurs géographiques, un cas que j'ai observé régulièrement avec
Hypocaccus (s. str.) crassipes : un corps rabougri lorsque l'espèce est capturée sur les plages du littoral et un corps merveilleusement athlétique lorsqu'elle
est capturée aux bords des rivières et des fleuves... Un phénomène de surponctuation caractérise certaines localités pour quelques espèces de Saprinus.
Ce qui est une caractérisque locale n'est pas forcément une sous-espèce.
Voilà enfin le sujet véritablement amorcé, il n'est pas prêt d'être terminé !
sont observés dans la nature si diversifiée.
Au sujet des Histérides, il faut quand même rappeler que durant ces dernières années toutes les sous espèces de l'Hypocaccus (s. str.) rugifrons
ont été supprimées, c'est à dire 5 ou 6. Je me suis évertué à maintenir la ssp. rasilis qui présente parfois un
et surtout qu'elle réserve à mon avis encore des surprises en raison du polymorphisme de certains spécimens...
Pourquoi maintenir la ssp. quatuordecimstriatus chez Atholus duodecimstriatus !, alors que dans de nombreux pays les deux formes se trouvent mélangées
à des pourcentages plus ou moins élevés.
Comme je dis régulièrement, la variation noir (var. gagates) de l'Hister quadrimaculatus très fréquente vers le Sud n'est pas pour autant une sous-espèce.
C'est la même chose pour les H. rugifrons var. subtilis très faiblement ponctué que l'on rencontre énormément vers la Grèce. Et même, H. (Nessus) rubripes var. corsicus courante en Corse fut un moment une sous-espèce ! Bref, je ne cite pas tous les cas de la faune de France.
Je tiens à souligner chez les Histérides il existe des formes particulières dans certains secteurs géographiques, un cas que j'ai observé régulièrement avec
Hypocaccus (s. str.) crassipes : un corps rabougri lorsque l'espèce est capturée sur les plages du littoral et un corps merveilleusement athlétique lorsqu'elle
est capturée aux bords des rivières et des fleuves... Un phénomène de surponctuation caractérise certaines localités pour quelques espèces de Saprinus.
Ce qui est une caractérisque locale n'est pas forcément une sous-espèce.
Voilà enfin le sujet véritablement amorcé, il n'est pas prêt d'être terminé !

"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
Mais quels sont les critères fiables pour en faire une sous espèce?
Nous nous en voyons pour trouver l'espèce et la doc qui s'y rattachent, donc bonjour pour trouver de la doc pour déterminer la sous espèce
d’ailleurs je cherche une doc qui permette de déterminer les différentes sous espèces de Otiorhynchus morio
Merci c'est fort intéressant
Nous nous en voyons pour trouver l'espèce et la doc qui s'y rattachent, donc bonjour pour trouver de la doc pour déterminer la sous espèce

d’ailleurs je cherche une doc qui permette de déterminer les différentes sous espèces de Otiorhynchus morio



Merci c'est fort intéressant
Pat
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[Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus] Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus D ou M
Cher Patrick, en effet ce ne sont pas les sous-espèces qui manquent dans la faune de France !
La formation de sous-espèces est dépendant de bien des situations différentes, je ne suis certainement pas le mieux placé pour parler
des différentes manières les sous-espèces ont pu évoluer.
-Il s'agit d'un groupe d'individus qui se trouvent isolés et qui évoluent en dehors du courant génétique de l'espèce de référence.
Les différentes sous-espèces ont souvent la possibilité de faire une descendance entre elles en captivité, car leurs différences ne sont pas
suffisamment marqués pour constituer une barrière reproductive.
Les édéages mâles ont généralement très peu de différences, l'organe sexuel n'offre que très peu de caractère distinctif entre chaque sous-espèce.
La morphologie externe comprend un ou plusieurs caractères stables toujours dans une aire géographique précise.

La formation de sous-espèces est dépendant de bien des situations différentes, je ne suis certainement pas le mieux placé pour parler
des différentes manières les sous-espèces ont pu évoluer.
-Il s'agit d'un groupe d'individus qui se trouvent isolés et qui évoluent en dehors du courant génétique de l'espèce de référence.
Les différentes sous-espèces ont souvent la possibilité de faire une descendance entre elles en captivité, car leurs différences ne sont pas
suffisamment marqués pour constituer une barrière reproductive.
Les édéages mâles ont généralement très peu de différences, l'organe sexuel n'offre que très peu de caractère distinctif entre chaque sous-espèce.
La morphologie externe comprend un ou plusieurs caractères stables toujours dans une aire géographique précise.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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Pat