C'est très bien, le tableau des espèces de Paralister est encore disponible, merci aux collègues du forum qui ont fait des manoeuvres pour rétablir ce document.
Après le Hic, le Zut et bien maintenant un autre Hic : le sous-genre Paralister ne possède pas deux stries latérales sur le pronotum,
même pas la présence d'un minuscule arc antérieur supplémentaire !
Je ne me souviens pas d'avoir vu un spécimen de ce sous-genre qui porte une deuxième strie latérale sur le pronotum,
à mon avis ce n'est pas le cas sur ton spécimen.
Alors si tu me dis que la strie marginale est courte, il n'y a pas de raison de douter du sous-genre Paralister ...
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci Michel pour tes encouragements. C'est difficile car nous n'avons plus la bête...
Nous notons bien une strie marginale courte et ce que nous pensions être une autre petite strie ne serait qu'une sorte de ponctuation dans l'angle antérieur du pronotum. Le tibia antérieur est pourvu de 5 denticules. La 4e strie de l'élytre est presque aussi longue que la strie suturale. Strie frontale en demi-cercle : Margarinotus ignobilis ?
Donc, en plus de la strie subhumérale externe entière sur l'élytre, le pronotum possède bien une seule strie latérale
et une strie marginale écourtée sur le bord latéral : ça correspond sans problème à un Margarinotus du sous-genre Paralister Bickhardt.
-Il n'y a guère que trois espèces qui sont vraiment proches à ton spécimen : il faut exclure ventralis qui possède la strie latérale du pronotum très éloignée
du bord latéral et une strie subhumérale externe assez droite sur l'élytre ; carbonarius offre une 4e strie de l'élytre bien plus allongée,
une ponctuation du propygidium bien plus fine et un corps de taille plus réduite.
-C'est bon pour Margarinotus (Paralister) ignobilis (Marseul, 1854), en effet la ponctuation est assez nette aux angles antérieurs du pronotum,
la ponctuation du propygidium est assez dense et la striation des élytres correspond bien. En plus le compost, c'est un biotope qui lui convient bien.
Assez commun dans toute la France, mais alors pourquoi à ma connaissance l'espèce n'est pas citée de Corse !
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)