Christian a écrit :Il semblerait que femoratus soit réellement récent pour notre faune, j'ai même entendu dire qu'il aurait été introduit volontairement
"Officiellement volontairement", ou volontairement en cachette pour une publi à sensation
alors c'est pour ça qu'il est absent des collections anciennes... Je pensais plutôt que s'il n'y était pas c'était à cause du fait que l'entomo, comme tout homme, a une tendance à vouloir donner en spectacle les plus gros spécimens sans conserver trace des nabots chétifs. Et dans le cas de Leiopus, les femoratus auraient ainsi été écartés des archives.
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
Femoratus est absent des collections parce qu'il y était largement confondu avec nebulosus.
En fait en IdF et d'après nos observations, femoratus est beaucoup plus courant que nebulosus, et ce en toutes zones. Il est donc totalement exclus qu'il ait été importé, ou alors il y a fort longtemps.
Au fait la photo repréente bien un Leiopus nebulosus
PieZo Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
qu'on l'ai confondu avec nebulosus d'accord, mais l'inspection des boites "anciennes" aurait dû révéler sa présence tout de même! Si ce n'est pas le cas, il aurait été introduit et aurait bien boosté pour atteindre un tel niveau de banalité, sinon il était présent mais trop petit pour que l'on eût daigné l'épingler. En forêt d'Orléans d'après mes heures de battage, il est également plus abondant que nebulosus, en ripisylve de loire dans le 45 aussi.
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
J'ai récupéré (merci Bernard Frétault) dans une poubelle ce qui restait de la collection de la Société des Sciences Naturelles de Seine et Oise (Du Buysson, Bedel et autres).
Ben à la fin du 19e siècle et au début du 20ème, femoratus était déjà le plus commun Perconne ne s'en avisait parce que ça ne figurait pas dans les livres
PieZo Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...