[Clytra sp.] Clytra atraphaxidis ?

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Attila
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Clytra atraphaxidis ?

Message par Attila »

Donc sp. ?

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Lysbeth d'Alys
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[Clytra sp.] Clytra atraphaxidis ?

Message par Lysbeth d'Alys »

Oui !
Lysbeth d'Alys
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Piezo
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Clytra atraphaxidis ?

Message par Piezo »

Mathurin C a écrit : mercredi 13 septembre 2017, 13:38 Intellectuellement parlant, ça me dérange de déterminer à la géographie connue... encore plus pour des espèces relativement récemment décrites...
Bien sûr, mais il faut quand même raison garder 8-O Dans des groupes vastes et parfois difficiles comme les coléos, 95% des identifications sont basées sur ce qu'on sait du peuplement de la France ! J'utilise souvent le Käfer Mitteleuropas pour identifier quand la littérature française manque ou date, et bien j'élimine presque systématiquement les d'espèces d'Europe orientale, sinon ça devient ingérable (sauf pour le vrai spécialiste d'un groupe plus restreint).

Pour en revenir à ce Clytra, espanoli et laeviuscula sont des espèces vicariantes, c'est à dire que (théoriquement) l'un remplace l'autre. Le processus admis est qu'une espèce unique se sépare en deux entités sur des bases géographiques ou écologiques. On parlera dans un premier temps de sous-espèces géographiques ou écologiques, tant que les deux populations se croisent "à la frontière". Puis si les circonstances de la vie s'y prêtent, les deux populations ne peuvent plus s'hybrider durablement et le processus de spéciation est terminé (spéciation allopatrique ou géographique, et spéciation sympatrique ou écologique). On se retrouve donc avec deux espèces différentes, a priori très proches morphologiquement et écologiquement, mais qui ne cohabitent pas (après une spéciation géographique) ou ne partagent pas les mêmes ressources (plante-hôte en général) dans le cas d'une spéciation écologique. Ensuite, les mouvements de faune font souvent que les deux espèces se retrouvent aux mêmes endroits, mais très généralement ça reste limité géographiquement*** et ça ne va pas jusqu'à un mélange complet des populations.

Donc, en Brenne, que je connais bien pour y avoir animé le stage de Master entomo de Tours pendant 10 ans, on ne trouve que laeviuscula et quadripunctata. J'attendrai une vraie publication scientifique pour me convaincre que espanoli y a effectué sa remontada 8-)
Ceci dit, je suis d'accord pour Clytra sp., même si le pronotum me semble bien lisse, mais c'est peut-être un artefact du flou photo :!:

*** sauf action directe de l'homme : cf certaines espèces exotiques envahissantes (visons, esturgeons etc.)
PieZo 8-O
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
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Mathurin C
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Clytra atraphaxidis ?

Message par Mathurin C »

Piezo a écrit : jeudi 14 septembre 2017, 9:23
Mathurin C a écrit : mercredi 13 septembre 2017, 13:38 Intellectuellement parlant, ça me dérange de déterminer à la géographie connue... encore plus pour des espèces relativement récemment décrites...
Bien sûr, mais il faut quand même raison garder 8-O Dans des groupes vastes et parfois difficiles comme les coléos, 95% des identifications sont basées sur ce qu'on sait du peuplement de la France ! J'utilise souvent le Käfer Mitteleuropas pour identifier quand la littérature française manque ou date, et bien j'élimine presque systématiquement les d'espèces d'Europe orientale, sinon ça devient ingérable (sauf pour le vrai spécialiste d'un groupe plus restreint).
Ah mais je suis totalement d'accord, il y a la théorie et la pratique. Et en pratique on fait au mieux avec ce qu'il y a de disponible.
C'est aussi ça qui est "beau" avec l'entomologie (je trouve), c'est que les connaissances évoluent et qu'on doit souvent faire preuve de pincette dans une détermination ou une analyse. On ne cesse d'apprendre :D

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