Carcassès a écrit : mercredi 20 mai 2020, 21:52
Jean-Ed de la Quenouille a écrit : mercredi 20 mai 2020, 18:01
Comme quoi, il faut se méfier de ce que l'on trouve sur le Net. Car, ici on a un bel article sur
Megabruchidius dorsalis alors qu'il s'agit de
Megabruchidius tonkineus (Pic, 1904)....

Pour les tiens, aucun pb, c'est bien
Megabruchidius dorsalis.
Bonjour,
Je suis l'auteur de l'article en question qui montre les photos d'une bruche trouvée sur des gousses de févier. Ces deux photos sont en fait en galerie et ont été validées en 2016 dans ce forum en tant que
Megabruchidius dorsalis. J'avançais dans ce sujet un certain nombre d'arguments :
viewtopic.php?f=1&t=154191&hilit=megabruchidius.
Quels sont les critères qui permettent d'affirmer
Megabruchidius tonkineus ?
Bonjour,
Effectivement, j'ai répondu qu'il s'agissait
Megabruchidius tonkineus sur un délit de faciès, le pattern du spécimen correspondant beaucoup plus à celui de
tonkineus, qui a des dessins et contrastes peu marqués. Je pensais que l'épine des métatibias était cachée avec l'angle de prise de vue.
Mais en reprenant mes spécimens de
tonkineus sous les mêmes angles, l'épine est visible.
Donc je me suis planté et je tiens à m'en excuser sincèrement.
Mais au vu du faciès, j'ai quand même du mal à en faire un
dorsalis. Toutefois, c'est peut-être un individu immature qui n'aurait pas fini sa chromatogènése, cela expliquerait la teinte roussâtre et les motifs peu marqués. Ou alors, une troisième espèce est rentrée dans la course.