Non, Dom, chez les Elateridae (j'aurai du le préciser), ce sont les sutures prosternales, sous le pronotum. Chez certains genres, elles sont "ouvertes" pour pouvoir y loger les antennes au repos....
Chez les Stenicerinae, elles sont toujours fermées, mais certaines sont simples et d'autres double, c'est à dire qu'elles sont limitées en dedans et en dehors par un fin bourelet.
Sinon, je partage l'avis de Bob, même si certains sites sont très compétents, une simple photo ne pourra pratiquement jamais valider une identification.......seuls l'usage de clé ou autre tableau et la validation de l'ensemble des critères donnés permet d'identifier dans 99% des cas. Et même ainsi, ce n'est pas toujours facile.
je vais peut-être bin me faire incendier, mais l'oeil exercé (on re-connaît ce qu'on connaît) travaille par matrice de caractères et la forme générale, les ondulations de pilosité de cet élatéridé emmènent presque naturellement vers ce grand classique qu'est tesselatum (les autres Prosternon sont cependant très ressemblants et il faut être prudent lorsque la bête vient d'Europe centrale par ex.)
ceci dit, certains groupes sont impossibles à mettre sous forme de clé, sauf bien évidemment à utiliser les différences notées sur l'édéage par ex.
de même certaines clés sont fausses ou incomplètes si on ne se tient pas au courant (ce qui avec les revues toujours plus nombreuses tient de plus en plus de la gageure): à titre d'exemple, la clé de Baraud sur les Hoplia européennes est incomplète, fausse, et en plus, il y a eu des synonymies depuis.... mais à sa très grande décharge: il a été le premier à oser se frotter au sujet depuis Reitter, et Medvedev, qui n'a a jamais fait que repomper le Reitter!
