finalement, c'est globalement facile à 3-4 espèces près

le gros souci, c'est rufipes (goezei)/vestigialis
Leseigneur considérait que chez nous, vestigialis était sudiste et avait les pattes noires. En fait, la variété du sud de l'Europe est comme cela, mais on n'a aucune espèce d'idée de la répartition probable en France de la variété à pattes rouges. Et le vestigialis à pattes rouges est absolument identique au rufipes. sans les organes génitaux femelle (les mâles sont indiscernables !), on ne peut les différencier. Vestigialis à pattes rouges est probable dans l'est de la France, et peut-être s'aventure-t-il à l'ouest.
Du coup, ce qu'on nommait rufipes/goezei, on ne sait pas vraiment ce que c'est, ça peut être un seul truc comme plusieurs, mais quoi ?
Notons au passage que Mertlik rend honneur à Lucien Leseigneur, en infirmant Lhöse sur ses interprétations : la version originale de Leseigneur en 1972 sur le groupe vestigialis est la bonne, au vestigialis à pattes rouges près. Une autre espèce est identifiée en France depuis la Faune de Leseigneur, C. castillanus, qui se sépare difficilement du vestigialis... à pattes noires, du sud de la France. Difficile d'être certain sans les pièces copulatoires femelles.
atramentarius (atripes) et erichsoni se séparent facilement des autres. Je ne saurais dire si ebeninus est réellement français au final, tel qu'il est défini par Binaghi, ce serait le castillanus. bref, tout n'est pas encore super clair !
et parce que les Cardio s'identifient surtout avec les pièces femelles, les centre-européens ont découvert que le mâle de discicollis est tout noir et largement confondu avec d'autres espèces dans les collection (c'est un dimorphisme et c'est ballot, parce que la femelle a le