Il a l'allure d'un Harpalus mais quelque chose cloche : il n'a pas de soie vers le milieu de la bordure du pronotum. Par contre il en a une dans l'angle postérieur (pas visible sur la photo car cassée ).
Pourrait être Amara (Leirides) carduigraja K. & J. Daniel, 1898. Ce qui m'étonne c'est l'absence de la soiepronotale antérieure. Vérifie par contre s'il y a une ou deux soies frontales près des yeux.
Je ne vois pas de soiepronotale anterieure sur aucun des exemplaires en ma posession. La soie postérieure est souvent manquante ou présente que d'un coté. Quant à la soie frontale, elle est unique . En suivant la clé qu'un certain AH nous a très aimablement, mise à disposition , j'arrive tout naturellement aux mêmes conclusions que Pupier .
Si le nom de la ssp graja fait référence au lieu de sa distribution, cela amène encore de l'eau à notre moulin.
Pourquoi reporter au lendemain ce que l'on peut reporter au sur-lendemain ?
c'est bien à lui que je pensais, mais encore une fois, la faune italienne...
je l'ai trouvé cette année sur les versants nord de la Grande Sassière. je ne pensais qu'il venait jusque là. Avec un Cychrus dans un éboulis à 2800 mètres Je vous laisse deviner l'espèce...
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
je crains bien que non !
Cychrus attenuatus, de forme bizzare (élytres beaucoup plus étroites que les individus trouvés en prairie vers 2000 mètres), le plus probablement, à une altitude étonnante (et en plus dans une combe froide, humide, exposée nord, et en bas d'éboulis. Donc 2800 mètres, c'est le bas de cette population)
j'espère que c'est un mâle pour lui tirer le zizi. Mais les deux sillons bien visibles à la base du pronotum et sa stridulation lors de la capture ne me laissent guère d'espoirs
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
J'ai passé la 3-ème semaine de juillet dans les environs du Col de Nivolet et j'espérais bien y trouver un grajus Total: 2 abdomens complets sans aucun appendice ni pronotum qui pour le moment sont restés indéterminés. Trouvés sous les pierres à proximité des névés à 2750m.
Les alpages étaient encore exceptionnellement enneigés. J'étais frappé par l'absence de gastéropodes, mets préférés de ces lascars. J'ai fini par en trouver quelques uns (des escargots) sous les pièrres encore recouvertes par les névés.
Conclusion, je pense être venu trop tôt et peut-être les Cychrus sont actifs surtout au fond des pierriers et sous la neige, là ou il reste bien frais . D'où la difficulté pour les trouver...
Pourquoi reporter au lendemain ce que l'on peut reporter au sur-lendemain ?