Je trouve pas mal d'éléments qui militent pour une synonymie reppensis/pseudopustulata ou bien pseudopustulata sous-espèce de reppensis !
Qu'en pensez-vous ?
Roger
A titre d'exemple l'INPN propose 3 fiches sous 3 noms différents : pseudopustulata, reppensis et reppensis pseudopustulata, avec 3 lots de données et 3 cartes différents.
De même, TAXREF prend en compte (depuis la version 9.0) ces 3 taxons et leur attribue des codes "CD_REF" distincts.
Alors que le GBIF mentionne pseudopustulata et reppensis mais les donne comme synonymes avec le même "SYNTYPE" et retient pseudopustulata comme nom valide.
Personne ne dispose d'éléments d'explication ?
Merci d'avance !
Roger
les Hyperaspis c'est pas simple, et il n'y a pas de synthèse pour ce genre en France. H. reppensis et H. pseudopustulata (= H. reppensis pseudopustulata) sont bien deux espèces distinctes selon le Catalogue des coléos de France (2014) et selon le catalogue paléarctique de Lobl & Smetana (2007)
A priori d'après le peu de doc dont je dispose, pseudopustulata se différencie de reppensis par la présence d'une petite tache rouge sous le calushuméral, et également par la forme du pénis.
Merci beaucoup Bébert,
Pour ce qui est du pénis, j'essaierai de capturer des mâles et ça m'intéresserait d'avoir dans les cartons un extrait de tes documents ou leur référence, mais je ne voudrais pas abuser de ta bonne volonté !
Quant à la petite tache rouge sous le calushuméral, elle est valable pour les 2 sexes ?
Merci encore d'avoir fait l'effort de me répondre.
Roger
Oui, les Hyperaspis demeurent un sujet obscur, et qui n'est pas près d'être éclairci. Nous avons eu une discussion à ce sujet lors des dernières rencontres nationales des coccinellistes, et pas des moindres puisqu'il y avait plusieurs spécialistes chevronnés, dont Claudio Canepari, un des auteurs du seul "référentiel" pour notre faune. La conclusion est que la séparation de certains Hyperaspis demeure très incertaine, et peut-être même illusoire. La piste d'une espèce unique regroupant plusieurs taxons actuels est une option.
Le maître-mot demeure le même depuis des années (disons même : depuis toujours) : chercher des mâles, et conserver les échantillons. Pour les plus obstinés, disséquez, comparez et confrontez vos obs avec d'autres spécialistes.
Les entomos du sud ont un grand rôle à jouer car c'est dans la zone méditerranéenne que ces bêtes sont les plus fréquentes et les plus diversifiées. Je me souviens de l'époque où je bossais dans le Gard, il existe des localités où Hyperaspis compte parmi les genres dominants !
Pour finir sur une note positive : gens du nord rassurez-vous, à priori Hyperaspis campestris reste dans la liste des espèces identifiables.
Si, à l'image des coccinelles, il suffit de compter les points noirs pour déterminer l'âge d'un être vivant, alors je connais des ados vachement vieux...
CocciGuyane a écrit :chercher des mâles, et conserver les échantillons. Pour les plus obstinés, disséquez, comparez et confrontez vos obs avec d'autres spécialistes
Je vais essayer de m'y employer dès la saison 2017 !
Merci pour cette réponse qui me semble clore la discussion et qui pourrait inciter la galerie à regrouper sous une même dénomination les taxons dont la validité est douteuse.
Roger