Bonjour
Alexis et
Robert 
,
en effet ce spécimen par sa forme générale et son corps assez allongé se rapporte plutôt bien à
Paromalus (Paromalus) parallelepipedus (Herbst, 1791).
-En plus, cette espèce se rencontre très fréquemment sur du Pin mort, alors que
P. (P.) flavicornis se rencontre plutôt dans les feuillus morts.
Les
Paromalus sont très voraces de larves comme la plupart des autres genres d'Histerides, ils sont souvent à l'affût et sont des grands prédateurs,
parfois extrêmement véloces à la recherche d'une proie potentielle même dans des situations incongrus...
-La détermination des
Paromalus Er. par la seule courbure du corps est un peu hasardeuse, car on retrouve entre mâle et femelle des différences
notables et qui peuvent dans des cas extrêmes poser des problèmes d'identifications entre
flavicornis allongé et
parallelepipedus court !
Même si le tableau que je propose ci-dessous ne me semble pas encore parfait, il a au moins le mérite d'ajouter quelques caractères discriminatoires.
Les Paromalus (s.str.) de la faune de France (SECQ : Histeridae en préparation)
1 (5). – Mésosternum traversé par une strie composée de trois arcs qui se rejoignent en angles obtus. Sculpture discale du
pygidium peu profonde chez la ♀.
2 (3). – Corps ovale allongé. (1,6-2,1 mm).............................................................................................
flavicornis (Herbst, 1791)
3 (2). – Corps parallèle.
4 (6). – Corps 2 fois plus long que large, très allongé et étroit. Le
pygidium présente chez la ♀ une sculpture discale assez petite en forme de cercle. (1,8-2 mm)..................................................................................................................................
filum Reitter, 1884
5 (1). – Mésosternum traversé par une strie composée de trois arcs qui se rejoignent en angles aigus. Sculpture discale du
pygidium profonde chez la ♀.
6 (4). – Corps 1,8 fois plus long que large, allongé et assez large. Le
pygidium présente chez la ♀ une grande sculpture discale
piriforme.
(1,7-2,1 mm).........................................................................................................................
parallelepipedus (Herbst, 1791)
Les espèces du sous-genre
Isolomalus Lewis portent sur chaque
élytre une strie suturale, et notamment l'espèce française :
luderti Marseul, 1862
Voilà les amis
