Bonjour,
j'ai trouvé ce petit histeridae sous des feuilles mortes et autres résidus dans l'angle d'un mur.
Avec l'aide de cette clé Histeridae de France j'arrive Kissister minimus ; je trouve que la quatrième strie est bien courbée.
Secteri : France : Lattes : 34970 : 29/09/2022
Altitude : 5 m - Taille : 1,5 mm Réf. : 315884
Bonjour Secteri,
je suis du même avis que toi, c'est bien un Kissister minimus (Laporte de Castelnau, 1840). https://www.galerie-insecte.org/galerie ... nimus.html
La 4e strie de l'élytre forme un grand arc en direction de la suture, ce qui est très caractéristique de cette espèce.
--Kissister minimus n'est pas très rare en France, sauf peut-être à l'Est. Il est le plus souvent observé dans le sol, en contact avec la terre, sous des pierres ou du bois en zone humide. Jean Orousset l'a capturé en nombre par lavage de terre en Corse...
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci pour la confirmation et pour ces précisions.
Celui-ci était plutôt en contact avec du béton...en compagnie d'un anthicidae, un staphylinidae et des acariens !
Cette année, dans le cadre d'une étude, nous avons posé des Barbers dans des vignes dans l'Hérault, certaines labourées d'autres non. Sur 200 Barbers on a du avoir l'espèce dans 50 d’entre eux...
Bonjour Cédric
En réalité Kissister minimus se rencontre dans une multitude de biotopes et dans des circonstances très diverses ! Etonnant de constater que des terrains viticoles que je présume plutôt arides puissent renfermer de nombreux spécimens. Il faut dire que d'après ce que j'ai constaté, l'espèce est quand même plus fréquente vers le Sud de la France. K. minimus n'a pas peur de l'eau, et pourtant il est bien fréquent en zone aride, son comportement serait intéressant à étudier en détail...
--Plaques de bétons, pierres plates, planches en bois, tas de grosses branches, rondins aux bords des eaux, tas de végétations dans les marais, et j'en passe, l'espèce semble plutôt bien prospérer dans les zones anthropisées.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Oui Hervé, il me semble que ce n'est pas un cas unique, G. Tempère, J. Thérond et bien d'autres coléoptéristes ont certainement pris l'espèce dans des circonstances assez similaire. Kissister minimus ne dédaigne pas les lieux humides, marais saumâtres ou pas, bords des rivières et des étangs, mais aussi le littoral et les dunes... Personnellement, j'ai observé l'espèce sous une raie morte en bordure de dune littorale à Anneville-sur-Mer (Manche), 31-V-1997, 2 ex., M. Secq & Y. Gomy réc.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)