On peut pas dire que tous les caractères cités soient évidents
sur le spécimen de coleonet... Les mandibules de l'individu de
schneideri sont bien rouges comme chez
merdigera, et la ligne de points du
pronotum est annoncée comme pouvant être irrégulièrement +/- doublée, parfois 3 points côte à côte, mais sur leur individu on ne distingue vaguement qu'une ligne de points même pas dédoublée...

Le plus sûr aurait été un
édéage, comme ils le précisent dans leur paragaphe "Remarques" sur schneideri :
L. schneideri, décrit par Weise en Italie, a été considéré par Ruffo comme un ssp. de merdigera (L.), mais Berti & Rapilly le considèrent à nouveau comme une espèce indépendante, ce qui est certainement justifié au vu des différences de structure génitale. Si l'on considère de grandes séries de merdigera d'Europe centrale, on remarque que la ponctuation de l'élytre est très variable en termes de régularité et de densité et que l'on trouve parmi elles des individus avec une "ponctuation schneideri" complète ou par parties ou par bandes. Pour d'autres caractères indiqués, tels que les proportions du bouclier et de la tête, la coloration des mandibules et des tarses, merdigera et schneideri présentent également une grande variabilité.
Sur l'individu de ce post si on s'en tient à la clé de WARCHALOWSKI (qui apparemment a fait des belles erreurs dans certains groupes...) ce serait bien
schneideri, mais comme indiqué sur coleonet, sans
édéage...
Dans les Alpes sur
Lilium martagon, je n'ai jamais trouvé que
tibialis 