Ca y est, je viens de comprendre, il m'a fallu une bonne nuit de sommeil tout de même.Saturnin de la Poire a écrit :je vais essayer d'expliquer un peu mieux
En 1936, Brullé décrit un Cerambyx velutinus Brullé, 1832.
imaginons (parce que ne sais pas lequel c'est) qu'en 1807 Fabricius avait lui aussi décrit un Cerambyx veluninus F., 1807 - attention, là c'est un exemple imaginaire !
En 1813, un auteur cré le genre Leptura, et le velutinus de Fabricius rentre dans ce nouveau genre : Leptura velutina (F., 1807) - notez au passage l'apparition de parenthèses
On s'apperçoit que le velutina de Fabricius est en fait la même chose que l'aethiops de Linné (aethiops (L., 1758)). et que le velutinus de Brullé est la même chose que le welensii de Kuster, 1846
A ce stade, on a donc
Cerambyx velutinus F., 1807 = Leptura velutina (F., 1807) = Cerambyx aethiops L., 1758 = Leptua aethiops (L., 1758)
Microcerambyx welensii Kuster, 1846 = Cerambyx welensii (Kuster, 1846) = Microcerambyx velutinus Brullé, 1836 = Cerambyx velutinus (Brullé, 1836)
Et c'est bien ce que dicte l'antériorité des noms au sein de chaque espèce.
Sauf que le binom "Cerambyx velutinus" le plus antérieur ,c'est pas celui de brullé, mais celui que j'ai imaginé, de fabricius. et même si il est synonyme invalide, même si le genre n'est plus le même, son antériorité rend le velutinus de brullé lui-même invalide par homonymie postérieure.
Ce système évite toute possibilité de confusion, et si il a été mis en place c'est qu'il apportait plus de sécurité sur les études synonymiques.
Merci Sat