Voici donc les photos de la bête. De son vivant elle a des couleurs vives qui malheureusement se perdent dès que l'insecte est tué. C'est triste.... Je suppose que vous allez vite trouver son nom....
Oui Littlebeetle23, c'est bien cette espèce que tu m'avais d'ailleurs bien déterminé il n'y a pas si longtemps.
Pour les couleurs, je ne sais pas. Y a-t-il un truc ???
OCIS (Observatoire et Conservatoire des Insectes du Sénégal)
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
salut,
raviver une couleur décomposée n'est ps bien facile.
Par contre une équipe du MNHN avait mis en route la technique de lyophilisation du matériel fraichement tué avec des résultats de qualité stupéfiante (a/c 1966).
C'était une congélation puis déshydratation sous vide.
Les insectes déshydratés étaient fragiles mais aussi beaux que vivants. J'ai encore quelques Cantharidae qui ont bénéficié de ces services.
En dehors de cette technique qui n'est pas à la portée d'un amateur itinérant, on a déja une meilleure conservation de la forme et des couleurs en déshydratant le spécimen rapidement : maintenir le flacon peu rempli, avec du Sopalin en bandelettes, aussi peu d'ether acétique que possible quitte à en remettre deux gouttes toutes les 10 minutes, étalage sur couche, couches aérées souvent, préparation avec ramollissage court.
Pour la lyophilisation, j'ai entendu parler d'une technique assez simple, utilisée pour certains Orthoptères et pour les chenilles de Lépidos, mais je ne sais pas ce que ça vaut pour les coléos.
On met tout simplement l'insecte à lyophiliser au congélo dans un contenant étanche (flacon, tupperware) avec des grains de silicagel anhydre, et on oublie le tout plusieurs mois dans le congélo. A mon avis, il faut que l'insecte soit déjà préparé pour éviter d'avoir à le ramollir ensuite.
Dom' a écrit :Pour la lyophilisation, j'ai entendu parler d'une technique assez simple, utilisée pour certains Orthoptères et pour les chenilles de Lépidos, mais je ne sais pas ce que ça vaut pour les coléos.
On met tout simplement l'insecte à lyophiliser au congélo dans un contenant étanche (flacon, tupperware) avec des grains de silicagel anhydre, et on oublie le tout plusieurs mois dans le congélo. A mon avis, il faut que l'insecte soit déjà préparé pour éviter d'avoir à le ramollir ensuite.
Effectivement la lyophylisation à froid et sous vide est une technique remarquable que j'ai eu l'occasion d'utiliser à quelques reprises en laboratoire. Outre les insectes de teintes fragiles ou à téguments mous elle permet par exemple de déssécher complètement des champignons yout en gardant formes et couleurs. La lyophilisation à t° ambiante ou même accélérée par chauffage est à peine moins lourde en matériel. Elle m'a donné de bons résultats quant à la conservation des phasmes d'élevage.
Enfin la "lyophilisation" naturelle au congélateur est aussi valable pour bien des bestioles mais excessivement lente, des mois ou même des années selon la taille du sujet. J'ai des chenilles d'Attacus atlas conservées ainsi mais elles se sont sévèrement ratatinées !