Je m'ai gouré de chapitre, je recale mon sujet au bon endroit.
Je transmets cette petite observation que beaucoup ont du faire.
En France, on ne rencontre qu'une Oxythyrea, c'est la funesta.
Mais il existe une grande différence entre celles du nord très poilues et grandes et celles du sud petites et glabres.
Etant donné que je sors de ma compétence, j'attends une pluie d'arguments des experts.
Pour moi, ce sont 2 espèces considérées à tort comme une seule. Ou au minimum 2 ssp.
Daniel Prunier a écrit :Je m'ai gouré de chapitre, je recale mon sujet au bon endroit.
Je transmets cette petite observation que beaucoup ont du faire.
En France, on ne rencontre qu',une Oxythyrea, c 'est la funesta.
Mais il existe une grande différence entre celles du nord très poilues et grandes et celles du sud petites et glabres.
Etant donné que je sors de ma compétence, j'attends une pluie d'arguments des experts.
Pour moi, ce sont 2 espèces considérées à tort comme une seule. Ou au minimum 2 ssp.
ou un simple accomodat
t'as rien pigé à mon histoire de marguerite ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Je t'ai réponsu dans l'entomokawa : Du nord comme du sud, j'en ai avec et j'en ai sans. Lorsque j'élevais des cétoines, j'ai pu constater qu'abondamment chevelues à l'émergence, elles perdaient rapidement leur crinière
Heureux qui, comme le fleuve, suit son cours sans quitter son lit
en y repensant ce matin, je me suis souvenu qu'ayant récolté des Cetonia aurata en cavité de hêtre sur boisement froid et humide, elles étaient nettement plus velues et plus petites que ce que connaissais non loin de là, issues de terreau classique. Question de température ? Humidité ? Autre chose ?
Par ailleurs, pour juger d'une stabilité d'un caractère (condition sine qua none à un phénomène génétique mais qui n'exclut pas l'accomodat qui n'est pas génétique), il faut des échantillons statistiques significatifs, soit des lots d'au moins une centaine d'individus.
Effectivement, il pourrait s'agir d'une variété intra populationnelle, d'une simple usure lors de la vie de l'animal , ou même d'un variation sur un axe nord-sud (et dans ce dernier cas ce que tu nous présente Daniel ne serait qu'un coup de sonde dans un continuum - du reste la variation peut aussi bien être oscillatoire sur le caractère, pourquoi serait-elle simplement linéaire ?). Pour faire une spp, il faudrait qu'il y ait isolement, et ça il faut le prouver, ce qui n'est pas facile avec une espèce présente et abondante partout.
En revanche, si des formes pileuses et non pileuses coexistent et si il s'avère que l'origine en est génétique (et ça il faut le prouver), soit il n'y a pas possibilité d'inter-reproduction avec descendance féconde et nous sommes en présence de deux espèces distinctes, soit ça copule à tout va et nous sommes en présence de deux formes.
De mon expérience, il y a un peu de variabilité intra-populationnelle, et un peu d'usure pour cette espèce que je contactais hyper fréquament dans le Loiret.
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
La question soulevée par Daniel ne peut en effet recevoir de réponse satisfaisante , dans mon secteur il y a des formes pileuses et glabres , ces dernières majoritaires et exceptionnellement dépourvues des macules élytrales blanches ; il se pourrait par conséquent que dans un même habitat les variations individuelles soient plus ou moins marquées et d'ordre génétique , hypothèse hasardeuse difficile à vérifier ! ...
Dans son tableau des espèces J.Baraud indique : "Dessus avec une pilosité longue , plus ou moins dense " et " Dessus avec un reflet métallique vert ou bronzé " ...
Quoiqu'il en soit les Oxythyrea que j'ai pu observer dans ma région sont souvent dépourvus de poils et difficile aussi d'admettre qu'il s'agisse d'individus à téguments usés ! ...et en voici un en train de se délecter sur inflorescence de Psoralea bituminosa ...