Alors celle ci, je pense qu'il s'agit de Attalus varitarsis, mais n'étant pas expert......
Zétrik : France : 6 6 2005 : St Jean St Nicolas : 05
altitude : 1200 m - taille : 3 mm ref:7068
Pas Attalus varitarsis qui est plus allongé, avec le pronotum rouge en majorité et avec les tous les tarses rougeâtres.
C'est plutôt une femelle d'Axinotarsus marginalis (Laporte de Castelnau, 1840)
Et ne pensez vous pas qu'il puisse s'agir d'une femelle de Axinotarsus pulicarius, je dis ça parceque le mâle pulicarius de l'autre sujet provient exactement du même endroit? Soit du mur de ma maison....
Vous avez raison.
Ce serait plutot une femelle d'Axinotarsus pulicarius. A. marginalis femelle se distingue par la taille plus petite, la coloration des élytres tirant vers le vert-bronzé plutôt que vers le noir-violacé et surtout par les articles intermédiaires des articles antennaires plus courts.
Les imagettes ne sont vraiment pas terribles comme détail.
R.C.
Et oui, je sais, je suis très mal équipé.....En attendant, je vais donc les étiqueter pulicarius, puisque la teinte est plutôt noir-violacé, et les articles antennaires me parraissent normaux, mais sans les deux pour comparer, ce n'est pas évident.
Je possède encore pas mal d'espèces, mais il ne sera pas possible d'y voir clair vu les images que j'arrive à tirer.
Par contre, pourriez-vous me dire comment différencier une femelle de Clanoptilus d'un Malachius (s.str.)? Je suis sûr d'avoir pleins d'erreurs de ce côté là!
Merci
Comme le genre Clanoptilus a été érigé en 1985 par Alfons Evers pour les Malachius mâles à apex élytral muni des excitateurs, plicatures et autres appendices, on est bien embèté avec les femelles.
Pourtant Abeille de Perrin en 1890 et Pic en 1914 avaient sorti d'excellents tableaux séparés pour distinguer les femelles avec les autres caractères, au demeurant fort nombreux.
Il n'y a aucun caractère générique des femelles des Malachius sensu lato, ce qui démontre au passage que cette taxonomie générique fondée sur un seul caractère ne tiendra pas la route dans une analyse phylogénétique un peu sérieuse.
Le vrai moyen pratique est d'observer longuement au bino un mâle et une femelle de chaque espèce, de jouer au jeu des 7 erreurs entre mâle et femelle et d'oublier le caractère numéro un des mâles.