Ils étaient plus d'une dizaine, voletant autour d'un tas de bois. je croyais qu'il s'agissait de moucherons jusqu'à ce que l'un deux se pose sur moi....Au maximum, leur taille peut-être estimée à 2 mm (je suis toujours optimiste, n'oublions pas )
Je ne pensais pas que des coléo puissent être ausi petits! L'un de vous peut-il me dire de qui il s'agit?
Merci !
Cecile B. : France : 14 4 2006 : St Didier d'Aussiat : 01
- taille : 2 mm tout au plus ref:8135
2mm ? Mais c'est gros ! Pour info, un des plus petit Coléo de la faune française mesure 0.6mm (c'est un Pselaphidae Panaphantus atomus). Certains Staph comme les Oligota ou des Corylophidae comme les Arthrolips et (d'autres) sont guère plus gros. Dans le monde, je ne sais pas.
Mais revenons à nos moutons. Pour être franc, je ne sais pas ce que c'est ! De gueule, je dirais un Scolyte quand même, voire un Curcu (un vrai), mais sans plus grande conviction.
Bonjour, il s'agit ici d'un Curculionidae Scolytinae du genre Hylesinus (ex Leperesinus). Il est fort à parier qu'il y avait du frêne dans le tas de bois.
Il n'y a que deux prétendants: Hylesinus fraxini (Panzer 1779)
et Hylesinus wachtli orni (Fuchs 1906).
Mais; sans passer la bête à la bino, je ne me risquerais pas pour l'une ou l'autre espèce.
Toutefois comme il faut prendre des risques, la conformation des macules claires me fait quand même pencher pour le second.
Cordialement Benjamin
Modifié en dernier par Jean-Ed de la Quenouille le mercredi 26 avril 2006, 11:51, modifié 1 fois.
Jean-Ed de la Quenouille a écrit : Il est fort à parier qu'il y avait du frêne dans le tas de bois.
En effet, Frêne et Saule!
C'est sur ce même tas de bois (coupé en Octobre) que j'ai pu voir le Platystomos albinus que tu m'as déterminé hier ainsi que de nombreux Thanasimus formicarius.
C'est vrai que sur certaines bûches, il y avait des traces de galeries de Scolytes, mais je n'ai pas pensé à les prendre en photos La forme des galeries est plus ou moins spécifiques non?
On peut parfois reconnaitre des scolytes à la forme des galeries qu'ils ont creusé dans le bois. C'est dernières laissent des empreintes caractéristiques.
Moi, j'en suis malheureusement incapable
Je ne suis pas très calé en scolyte, mais je me soigne.
Et Cécile, il y en a des bien plus petits que ça chez les Scolytes......
Sinon, vu la surabondance des macules blanches, je penche aussi vers orni au moins pour le premier.
Le second, seul Dieu le sait............................
C'est ma faute, le terme de macule n'est pas approprié ici, ce sont des squamules (des écailles pour simplifier) comme pour les Anthrènes.
Elles sont imbriquées les unes avec les autres et recouvrent entièrement le corps. Comme il y en a des sombres et des claires, cela forme des dessins sur les élytres.
Et donc chez Hylesinus wachtli orni (Fuchs 1906), comme dit Benjamin, les squamules claires (blanches ou roses) sont nettement plus nombreuses que les squamules sombres d'ou ta première photo appartient très certainement à cette espèce.
Le second peut aussi être un orni "frotté" qui aurait perdu ses squamules contre les parois de sa galerie ou bien Hylesinus fraxini (Panzer 1779) qui lui ressemble beaucoup et qui a moins de squamules claires.
Pour en être sûr, il aurait fallu mettre la bête sous fort grossissement (*60 ou *80) pour voir si il y a une fine ligne médiane sur le pronotum. Car le problème, c'est qu'ils vivent tous les deux au dépent du Frêne (entre autre).
Au niveau galerie, une des grosses différences entre les deux est au niveau des galeries maternelles qui sont obliques chez orni et transversales (en forme d'accolade) chez fraxini. De plus, chez orni, les couloirs larvaires sont plus courts, plus épais et collés les uns aux autres alors que chez fraxini, ils sont plus longs, plus étroits et nettement séparés (cf dessin) Plus d'image Galerie de Hylesinus fraxini (Panzer 1779) d'après Balachowsky.
Zétrik a écrit :C'est ma faute, le terme de macule n'est pas approprié ici, ce sont des squamules (des écailles pour simplifier) comme pour les Anthrènes.
Elles sont imbriquées les unes avec les autres et recouvrent entièrement le corps. Comme il y en a des sombres et des claires, cela forme des dessins sur les élytres.
Et donc chez Hylesinus wachtli orni (Fuchs 1906), comme dit Benjamin, les squamules claires (blanches ou roses) sont nettement plus nombreuses que les squamules sombres d'ou ta première photo appartient très certainement à cette espèce.
Le second peut aussi être un orni "frotté" qui aurait perdu ses squamules contre les parois de sa galerie ou bien Hylesinus fraxini (Panzer 1779) qui lui ressemble beaucoup et qui a moins de squamules claires.
Pour en être sûr, il aurait fallu mettre la bête sous fort grossissement (*60 ou *80) pour voir si il y a une fine ligne médiane sur le pronotum. Car le problème, c'est qu'ils vivent tous les deux au dépent du Frêne (entre autre).
Au niveau galerie, une des grosses différences entre les deux est au niveau des galeries maternelles qui sont obliques chez orni et transversales (en forme d'accolade) chez fraxini. De plus, chez orni, les couloirs larvaires sont plus courts, plus épais et collés les uns aux autres alors que chez fraxini, ils sont plus longs, plus étroits et nettement séparés (cf dessin) Plus d'image Galerie de Hylesinus fraxini (Panzer 1779) d'après Balachowsky.
eh les modos, faut rediriger ce message dans la section "Ascomycètes"
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près