LIMNOCARES AQUATICUS:
- Limnocares aquaticus Dugès Antoine, Ann. des Sc. nat., t. I, p. 16, pl. 11, fig. 38 à 40.
- Acarus aquaticus holosoriceus. De Geer, Mém. pour servir à l'Hist. nat. des Ins., t. VII, pl. 9, fig. 19.
- Trombidium aquaticum, Hermann., Mém. Aptérologique., p. 35, pl. 1, fig. 2.
Les palpes sont petits, filiformes ; le cinquième article est menu. — Le rostre est cylindrique, grand. — Le corps est mou. — Les yeux sont rapprochés. — Les hanches antérieures sont plus grandes que les postérieures, toutes cachées sous la peau. — Les pieds sont propres à la marche. Les larves sont terrestres, parasites, différentes de l'adulte.
Le corps est irrégulièrement ovoïde, un peu piriforme, conoïde en avant, très-mou, susceptible de déformations spontanées, et variant d'un moment à l'autre ; la peau est d'un rouge de cinabre terne chez tous les sujets âgés, vif chez les jeunes ; elle est couverte de très-petites granulations transparentes , coniques, et qui, au microscope, lui donnent l'aspect du chagrin; il n'y a des poils qu'aux pattes, et ils y sont rares ; les yeux grands, très-rapprochés, situes sur l'angle antérieur du corps, triangulaire, d'un rouge foncé, sont composés de deux ocelles conoïdes , entourés de quelques poils : on ne les voit que par la compression . et l'on reconnait alors qu'ils sont attachés à une pièce écailleuse, lancéolée ; le bec est en partie caché sous la peau : on n'entrevoit en dehors et sous l'angle antérieur que la moitié au plus; cette moitié est cylindrique et accompagnée de deux très-petits palpes, à peu prés filiformes, et terminés par un cinquième article très-grêle et émoussé ; par la compression on fait sortir d'un pli de la peau la base élargie du bec, qui offre alors l'aspect d'un cône tronqué. etc...