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prairie fleurie
Animateur : alastor
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 7 mai 2013, 10:12
- Localisation : Meuse (55)
prairie fleurie
Bonjour,
Est-ce que l'on peut savoir ce que ça a finalement donné ?
Est-ce que l'on peut savoir ce que ça a finalement donné ?
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- Membre
- Enregistré le : vendredi 12 juillet 2013, 8:33
- Localisation : Versailles
prairie fleurie
J'ai également testé cela comme ma mère déteste tondre toute la pelouse on en as recouvert les 3/4 du jardin soit environs 100m².
Le problème c'est que sa ne dure pas dans le temps ( à peine 1 mois de floraison et c'est en général finis et il faut recommencer chaque année) J'avais pris un mélange spécial papillons et abeilles mais j'en ai pas observer plus très peux venaient y butiner et se contentait de passer.
Cette chose la c'est bien quand on est allergique à la tondeuse et avoir facilement des fleurs mais sa s'arrête la j'ai testé plusieurs marques qui en proposaient aucune ne se démarque du lot.
Le problème c'est que sa ne dure pas dans le temps ( à peine 1 mois de floraison et c'est en général finis et il faut recommencer chaque année) J'avais pris un mélange spécial papillons et abeilles mais j'en ai pas observer plus très peux venaient y butiner et se contentait de passer.
Cette chose la c'est bien quand on est allergique à la tondeuse et avoir facilement des fleurs mais sa s'arrête la j'ai testé plusieurs marques qui en proposaient aucune ne se démarque du lot.
- Mathurin C
- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 23 mai 2007, 18:56
- Localisation : Nièvre
prairie fleurie
Il faudrait voir la composition floristique. Le problème c'est qu'ils (les industries) se concentrent plus sur de "belles" fleurs plutôt que sur des fleurs vraiment mellifère.
Si je ne dis pas de bêtise, novaflore travail avec une entomologiste (Johanna Villenave pour ne pas la citée) pour sélectionner des essences plus intéressantes pour la biodiversité (fonctionnelle) et donc pour les exploitants.
Si je ne dis pas de bêtise, novaflore travail avec une entomologiste (Johanna Villenave pour ne pas la citée) pour sélectionner des essences plus intéressantes pour la biodiversité (fonctionnelle) et donc pour les exploitants.
- Bébert
- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
prairie fleurie
Pourquoi semer des fleurs plutôt que favoriser celles qui se développent naturellement ?
Il suffit de remplacer la tonde par une fauche tardive (après la mi juillet) de tout ou partie de la pelouse pour permettre à la flore sauvage de se développer. Un peu de patience et en quelques années la diversité sera au rendez-vous ! Pour avoir une flore la plus diversifiée possible surtout ne pas utiliser d'engrais ni aucun pesticide, ramasser le foin et le mettre à composter ou à la déchetterie, ne pas laisser sans aucune fauche ce qui favoriserai une litière d'herbe sèche et des graminées au détriments des plantes à fleurs.
Les mélanges du commerce contiennent toujours des variétés horticoles (qui font des grosses fleurs mais pas ou peu de nectar/pollen et qui sont souvent stériles), des espèces nonindigène et donc de peu d'intérêt pour les insectes (phacélie, cosmos, ou autres conneries), des plantes à fleur qui ne sont pas des espèces de prairies (on trouve par exemple souvent des espèces annuelles commensales des champs cultivés telles que les coquelicots, les bleuets, la nielle, etc. qui sont incapables de se maintenir en l'absence de labour périodique du sol). Enfin en gros tout ce petit monde n'est souvent pas très adapté aux conditions du jardin et ne dure qu'une ou quelques années avant de disparaitre et il faut donc resemer et faire ainsi tourner l'usine à pognon !!
La biodiversité est partout et celle qui prend pied naturellement est bien plus riche et intéressante que celle qu'on peut introduire artificiellement.
Il suffit de remplacer la tonde par une fauche tardive (après la mi juillet) de tout ou partie de la pelouse pour permettre à la flore sauvage de se développer. Un peu de patience et en quelques années la diversité sera au rendez-vous ! Pour avoir une flore la plus diversifiée possible surtout ne pas utiliser d'engrais ni aucun pesticide, ramasser le foin et le mettre à composter ou à la déchetterie, ne pas laisser sans aucune fauche ce qui favoriserai une litière d'herbe sèche et des graminées au détriments des plantes à fleurs.
Les mélanges du commerce contiennent toujours des variétés horticoles (qui font des grosses fleurs mais pas ou peu de nectar/pollen et qui sont souvent stériles), des espèces non
La biodiversité est partout et celle qui prend pied naturellement est bien plus riche et intéressante que celle qu'on peut introduire artificiellement.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 7 mai 2013, 10:12
- Localisation : Meuse (55)
prairie fleurie
Excellentes remarques Bébert !
Ceci dit, on n'a pas toujours la possibilité d'attendre que la Nature fasse les choses. Alors pour accélérer le processus il est parfois utile de semer des fleurs.
Ce sujet du forum m'intéressait car Congo a semé un mélange venant de chez Ecosem qui a l'avantage, par rapport à Novaflore par exemple, de travailler uniquement à partir de graines de fleurs sauvages et locales (la société est basée en Belgique) [je signale que je n'ai aucune action chez eux et que je ne suis pas lié à cette entreprise de quelque manière que ce soit ! ]. Quitte à acheter des mélanges mellifères, autant se fournir au bon endroit pour coller au mieux à ce que ferait Dame Nature même s'il est certain qu'on ne peut lui arriver à la cheville.
Ceci dit, on n'a pas toujours la possibilité d'attendre que la Nature fasse les choses. Alors pour accélérer le processus il est parfois utile de semer des fleurs.
Ce sujet du forum m'intéressait car Congo a semé un mélange venant de chez Ecosem qui a l'avantage, par rapport à Novaflore par exemple, de travailler uniquement à partir de graines de fleurs sauvages et locales (la société est basée en Belgique) [je signale que je n'ai aucune action chez eux et que je ne suis pas lié à cette entreprise de quelque manière que ce soit ! ]. Quitte à acheter des mélanges mellifères, autant se fournir au bon endroit pour coller au mieux à ce que ferait Dame Nature même s'il est certain qu'on ne peut lui arriver à la cheville.
- Bébert
- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
prairie fleurie
en tout cas le mélange Ecosem "melange fleurs mellifères" (comme tout ceux que j'ai pu voir) ne me convainc vraiment pas.
Par exemple il contient plusieurs espèces très fortement menacées dans le Nord Est de la France (j'imagine que c'est pareil en Belgique) notamment Glebionis segetum et Agrostemma githago (disparus à l'état sauvage dans ma région), Consolida regalis (bien menacé) ; une espèce nonindigène , Borago officinalis et une espèce rare a l'état sauvage Centaurea thuillieri.
Quid de l'intérêt d'introduire artificiellement ces espèces, de l'effet sur les populations sauvage pour celles qui ont déjà un statut de conservation peu favorable voir critique, d'éventuelles interactions génétiques (origine lointaine des graines, ou cultivars horticoles et ça c'est valable pour toutes les autres espèces que je n'ai pas citées).... etc
A mon sens trop d'inconnues pour un effet bénéfique aléatoire et pas évident.
Une solution pour enherber des surfaces nues si on a pas le temps d'attendre c'est de couvrir le sol avec du foin ou mieux encore un fond de fenil récupéré chez le paysan du coin... ça marche bien et au moins on en sur que c'est local.
Par exemple il contient plusieurs espèces très fortement menacées dans le Nord Est de la France (j'imagine que c'est pareil en Belgique) notamment Glebionis segetum et Agrostemma githago (disparus à l'état sauvage dans ma région), Consolida regalis (bien menacé) ; une espèce non
Quid de l'intérêt d'introduire artificiellement ces espèces, de l'effet sur les populations sauvage pour celles qui ont déjà un statut de conservation peu favorable voir critique, d'éventuelles interactions génétiques (origine lointaine des graines, ou cultivars horticoles et ça c'est valable pour toutes les autres espèces que je n'ai pas citées).... etc
A mon sens trop d'inconnues pour un effet bénéfique aléatoire et pas évident.
Une solution pour enherber des surfaces nues si on a pas le temps d'attendre c'est de couvrir le sol avec du foin ou mieux encore un fond de fenil récupéré chez le paysan du coin... ça marche bien et au moins on en sur que c'est local.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 7 mai 2013, 10:12
- Localisation : Meuse (55)
prairie fleurie
Pour mon département de la Meuse, qui jouxte le sud de la Belgique, Glebionis segetum est notée exceptionnelle, Agrostemma githago aussi (considérée éteinte en Belgique) et Consolida regalis comme très rare d'après une publication de P. Millarakis en 2013. Il ne mentionne pas la Centaurée que tu cites.
Pour l'origine des graines d'Ecosem elles sont toutes locales et d'origine sauvage selon ce qu'ils m'ont dit au téléphone. Ceci dit, je ne sais pas pendant combien de générations elles ont été multipliées (et sélectionnées) aux champs ce qui pose effectivement la question des interactions avec les populations sauvages.
La biodiversité est sauvage mais aussi cultivée et la limite entre les deux ne me semble pas toujours claire. Cela est d'autant plus important puisqu'on parle essentiellement ici de plantes messicoles, c'est-à-dire que les paysans les ont longtemps ressemées involontairement mélangées à leurs semences de blé (ou d'autres céréales). D'ailleurs les derniers spécimens actuels se retrouvent notamment dans les champs (même si les méthodes de tri des semences ne laissent à mon avis plus tellement de place pour les graines de messicoles lors du semis).
Ce sont donc les pratiques agricoles qui ont conservé ces espèces (avant de les détruire !). Pour garantir la perennité de ces plantes sans modification génétique majeure il conviendrait selon moi de sauvegarder leurs biotopes, c'est-à-dire de mêler des graines de céréales alimentaires aux mélanges de plantes mellifères et de favoriser les itinéraires sans pesticides dans les parcelles agricoles.
Pour le cas de la Bourrache, ce n'est certes pas une planteindigène (mais le coquelicot aussi a été importé, dans son cas, en même temps que la culture du blé s'est répandue) mais elle est cultivée de longue date dans les jardins. Toutefois, je suis d'accord que ça ne justifie pas sa présence dans des mélanges mellifères d'autant que j'observe habituellement sur ses fleurs surtout les butineurs les plus communs.
Enfin il est certain que les dernières méthodes que tu cites ont fait leurs preuves : ce sont des méthodes traditionnelles d'ensemencement des prairies et des champs... il est toujours bon de les rappeler comme tu le fais !
Pour l'origine des graines d'Ecosem elles sont toutes locales et d'origine sauvage selon ce qu'ils m'ont dit au téléphone. Ceci dit, je ne sais pas pendant combien de générations elles ont été multipliées (et sélectionnées) aux champs ce qui pose effectivement la question des interactions avec les populations sauvages.
La biodiversité est sauvage mais aussi cultivée et la limite entre les deux ne me semble pas toujours claire. Cela est d'autant plus important puisqu'on parle essentiellement ici de plantes messicoles, c'est-à-dire que les paysans les ont longtemps ressemées involontairement mélangées à leurs semences de blé (ou d'autres céréales). D'ailleurs les derniers spécimens actuels se retrouvent notamment dans les champs (même si les méthodes de tri des semences ne laissent à mon avis plus tellement de place pour les graines de messicoles lors du semis).
Ce sont donc les pratiques agricoles qui ont conservé ces espèces (avant de les détruire !). Pour garantir la perennité de ces plantes sans modification génétique majeure il conviendrait selon moi de sauvegarder leurs biotopes, c'est-à-dire de mêler des graines de céréales alimentaires aux mélanges de plantes mellifères et de favoriser les itinéraires sans pesticides dans les parcelles agricoles.
Pour le cas de la Bourrache, ce n'est certes pas une plante
Enfin il est certain que les dernières méthodes que tu cites ont fait leurs preuves : ce sont des méthodes traditionnelles d'ensemencement des prairies et des champs... il est toujours bon de les rappeler comme tu le fais !