ematurga a écrit :rappelons ici l'inversion des figures 30 et 31, pour ceux qui n'auraient pas vu l'erratum

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ematurga a écrit :rappelons ici l'inversion des figures 30 et 31, pour ceux qui n'auraient pas vu l'erratum
David arrête de chercher et de te tourmenter !bellieri a écrit : Ensuite, la distinction pour moi sur ce type d'individu est impossible à l'habitus, entre une femelle d' alcon et de rebeli ! Généralement, les femelles très sombres sur le dessus des antérieures (entièrement marron) sont celles d'alcon et celles avec une zone bleu sont celles de rebeli (en dehors des critères d'habitats préférentiels). Mais il arrive parfois que les femelles d'alcon soient envahies de bleu, et que les taches postdiscales soient du coup bien visibles .
Centaurea jacea ou C. nigra (ou hybride) ? J'a sais pas !verarl a écrit :Je connais pas les papillons mais pour les fleurs, j'aurais juré des centaurées !
ematurga a écrit :...... David arrête de chercher et de te tourmenter !
IL N'Y A PAS DE DIFFERENCES MORPHOLOGIQUES entre les 2 taxons alcon et rebeli , ni dans l'habitus, ni dans les genitalia !
Henry BEURET a démontré dans ses travaux (1949) après avoir étudié et disséqué plus de 500 exemplaires des deux taxons, en provenance de toute l'Europe, qu'il y avait aucune différence significative ! Il ne s'agit que de variations locales et/ou individuelles ! Il a tout passé au peigne fin : variabilité des habitus des deux sexes, des genitalia, des androconies...
Une autre publi, axée sur l'analyse génétique, ne plaidait pas non plus en faveur d'une siccion. Toutefois, le nombre exemplaires analysés était extrêmement réduit et limite me semble t'il les possibilités de conclusions. Il faudrait probablement posser plus loin ce type de recherche.......
Amicalement
Christophe BRUA
il suffirait de rajouter un "b" au début du nom d'espèce et tu pourrais peut-être les trouver sur ton biotope favori qu'est ton balconverarl a écrit :Je connais pas les papillons mais pour les fleurs, j'aurais juré des centaurées !
Je connais pour ma part deux sites franc-comtois où la gentiane croisette et la gentiane pneumonanthe se côtoient naturellement (les biotopes secs avoisinent directement les moliniaies ou bas-marais). Dans le premier, seules la gentiane pneumonanthe (beaucoup plus abondante) est pondue. Dans le deuxième, où les deux plantes hôtes sont abondantes, les deux espèces sont pondues, mais surtout la gentiane croisette, et surtout, les adultes ne volent pas au même moment. En ce moment, les gentianes croisettes sont déjà pondues, et les pneumonanthes ne sont encore pas en boutons dans le Jura.ematurga a écrit :
Pourrait-on effectuer le test suivant :
Placer des plants de G. pneumonanthe en pots dans des biotopes de rebeli où il n'y a que G. cruciata et vice versa pour alcon. On verra bien s'ils y pondent des oeufs !
Dans le cas de telles stations, on se posera toujours la question de savoir si ce ne serait pas un individu tardif ou précoce qui aurait pondu sur sa plante hôte habituelle. Mon idée est de placer la plante hôte d'un des 2serenense a écrit : Je connais pour ma part deux sites franc-comtois où la gentiane croisette et la gentiane pneumonanthe se côtoient naturellement.