En effet, reproduire des espèces en labo n'est pas forcément simple, et faudrait le faire sur plusieurs générations successives (recroisements entre papillons de la même portée, et avec chacune des populations des parents) pour vraiment confirmer la fertilité des individus issus de croisements. On peut très bien avoir une descendance fertile à la première génération, qui ne le sera plus à la seconde, ou à la troisième... Et là aussi, la notion d'espèce devient floue, comment interpréter ce genre de chose ?
En tout cas, c'est sûr que d'un point de vue temps et argent, le barcoding est préféré de loin. Après, pour le seuil de 1%, je me demande bien comment on fait pour estimer ça. Pas forcément évident de distinguer la variation intraspécifique de la variation interspécifique je pense. En tout cas, avec le moléculaire, on perd de plus en plus l'approche classique de la zoologie où on utilise des critères morphologiques pour décrire et distinguer des espèces différentes.
