[Metaxmeste phrygialis] Un gris de haute altitude

[carbonecity]

1) les palpes
2) la forme, l'absence de dessins, la brillance, le vol rasant, l'assez grand nombre, l'habitude ...

[JeanAlain]

D'accord pour tout, sauf pour l'argument du vol rasant : au col de la Lombarde, j'ai trouvé mes Glacies plutôt du genre razmoket !

[lépi-net]

Ta remarque n'était pas une coconnerie, Gyp', mais justement il se trouve que, sans doute par un effet convergent d'adaptation au milieu, les Glacies (Geometridae) et les Metaxmeste ont des moeurs tout à fait semblables... Ce n'est donc pas là-dessus qu'on peut les départager.

[Lampides]

Comme Gyp' j'avais envisagé Glacies belzebuth mais l'absence de dessins distincts me chagrinait...

Va donc pour Metaxmeste phrygialis, et merci pour l'identification et toutes ces précisions

[JeanAlain]

Si on pousse jusqu'au bout le raisonnement de lépi-net sur la convergence évolutive, les suggestions précédentes d'un Erebia ou d'une Hespérie, certes erronées, n'étaient cependant pas non plus complètement des c ... A cette altitude, il faut se réchauffer vite au soleil pour espérer survivre et se reproduire.

[Gyp']

Merci à tous pour ces éclaircissements qui me rassurent quant-à la "presque logique" du cheminement de ma pensée ....

D'accord pour la nécessité absolue de réchauffement rapide pour les lépidoptères d'altitude (couleur sombre + petite taille) .... il y a quand-même le contre-exemple de Pontia callidice qui est sans doute l'exception qui confirme la règle ...

[tcand]

Pontia callidice comme évoqué dans un post précédent n'a de toutes façon jamais le temps de se chauffer au soleil. Il a du choisir une autre méthode: l'exercice physique...

Sinon pour cette bébette à voir le cocon d'hivernation ici