La forme et les barbules latérales des scoli semblent mener à cette espèce .... mais tu as raison, Serge est l'homme de la situation ..
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Concernant "Araschnia levana", s'il est vrai que les chenilles vivent en communauté, elles n'édifient pas de cocon soyeux pour y loger.
Elles se tiennent sous les feuilles d'orties, en nombre plus ou moins important en fonction de leur stade et de leur taille.
Par ailleurs, les scoli (épines) sont différents de la chenille à identifier. A exclure donc !
Concernant "Cynthia cardui", il est vrai que la chenille de cette espèce se protège en confectionnant un abri avec des fils de soie en repliant (premiers stades) ou en réunissant des feuilles entre elles.
Cependant, elle vit individuellement et ne vit donc pas en communauté..
D'autre part, les scoli sont également différents. A exclure donc !
J'ai bien ma petite idée mais j'aurais aimé que notre ami le Gard forestier nous fournisse quelques renseignements complémentaires, comme il aurait dû le faire dés le début.
Sauf que je n'ai pas idée de la taille : lorsque je fais des photos sur le terrain, c'est effectivement un détail auquel je ne songe pas. Après coup on peut parfois se référer à un objet (mailles du filet pour les papillons de nuit), mais là, je suis flou. Désolé.
D'autre part, j'essaierai de m'attacher plus sérieusement à noter la plante sur lequel je trouve une chenille (quand c'est le cas comme ici).
Mea culpa pour ces 2 points.
Néanmoins, il me semble que les scolies ont des formes très particulières et les contrastes de couleurs sont très marqués, et, je l'espère, caractéristiques d'une espèce ?
Cordialement,
Jean-Laurent
Participez à l'amélioration des connaissances naturalistes sur le site de l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Gard.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Si je suis bien votre raisonnement, on tendrait vers Polygonia egea ? La photo dans la galerie (ref:35187) montre une chenille avec des poils noirs sur les scolis. Pour le reste ça pourrait correspondre à peu près.
Lepinet.fr précise que la plante hôte est Parietaria : je ne crois pas que ce soit le cas ici.
Je vous remets la photo de plus loin pour une avoir une meilleure idée du "cocon" :
Cordialement,
Jean-Laurent
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quoi ce serai la chenille d'un grand reptile avec une carapace.....
Le stade jeune doit donc être bien diférent de la chenille mature pacque celles que j'ai croisées ne resemblaient pas à ça.
Bébert a écrit :quoi ce serai la chenille d'un grand reptile avec une carapace.....
Si c'est à Aglais urticae (la Petite Tortue) que tu penses, si la plante hôte n'est pas de l'ortie, ça ne peut pas être ça.
Si c'est à une autre tortue que tu penses comme Nymphalis polychloros, si ce n'est pas dans un arbre comme le peuplier ou le saule, ce n'est pas ça non plus. Mais comme on n'a pas encore identifié la plante hôte, ce n'est pas facile de se prononcer.
Le Paon du jour n'est dans aucune citation célèbre.
Axel :)
j-claude a écrit :EDIT: autant pour moi Gyp' j'm'été gouré de reptile.........maintenant j'ai un gros doute.
d'après cette remarque et comme apparement la plante hôte n'est pas l'ortie je pensais à la Grande tortue (d'ou le grand reptile).
Pour les plantes hôtes de N. polychloros, Lafranchis cite saules et peupliers mais aussi les ormes, le chêne pubescent, le Micocoulier, le cognassier et divers prunus. Donc plein de plantes hôtes possibles, toutes ligneuses (ce qui semble être le cas sur la photo).
Après en y repenssant bien j'ai décidé d'arrêter de penser à des trucs, cette chenille étant trop zarb pour moi