En fin limier, Sergueï ,je suppose que tu as noté que s'il s'agissait d'une sylvina, elle serait à l'heure actuelle à l'état de jeune chenille...
Donc c'est plutôt une copine, effectivement. La plus plausible étant bien lupulinus. Mais pour autant peut-on écarter hecta ?
Sur ce coup là, mon bon Philippe, tu aurais dû parier et je pense que tu aurais gagné.
En fait, je me suis fait piéger en me rendant sur ton visite pour voir quels étaient les "Hépialidae" répertoriés en Haute Savoie.
Comme j'avais exclu "Sylvina", pour la raison que tu as devinée, et que 2 autres espèces étaient à exclure d'autorité, pour une histoire d'altitude comme tu l'avais également devinée, il ne restait donc plus que "lupulinus".
La taille et la période correspondaient, je n'avais pas fait plus d'effort pour annoncer la mise.
En revoyant la question et en examinant plus attentivement la photo, on peut se rendre compte de l'aspect du "peigne" situé sur le 6éme segment de cette chrysalide.
S'il s'avère bien qu'il ne correspond pas du tout à celui de "sylvina" (court et fortement denté), il semble plus proche de celui de "hecta" (finement denté et en ligne) que celui de "lupulinus" (finement denté et légèrement sinueux).
Vu ce qui précède, je pense donc qu'il te faudra, prochainement, penser à couvrir la Haute Savoie d'un beau tapis vert.
Merci Philippe et Serge pour toutes ces belles explications.. je note donc Korscheltellus hecta
Chatou d'Aude
Il existe un monde d'espace, d'eau libre,
De bêtes naïves où brille encore
La jeunesse du monde et il dépend de nous,
Et de nous seuls, qu'il survive
Samivel
Chatou d'Aude
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Salut Sergueï comment tu t'y prends pour identifier les chrysalides d'Hepialidae? j'en déterre régulièrement en ce moment en retournant mon potager (ainsi que qq chenilles au dernier stade) et je serais intéressé pour savoir leur mettre un nom....
Les chrysalides d' Hépialidae possédent des rangées d'épines sur la face dorsale de chacun des segments abdominaux ce qui leur permet de s'accrocher, d'avancer ou de reculer, dans les "tubes" en soie construit par les chenilles.
Egalement destiné à cet usage, elles possédent en outre une sorte de "peigne", situé ventralement sur le 6éme segment, qui est quelque peu différent pour chacune des espèces françaises.
Si tu as quelques sous, je t'invite à te procurer les 3 tomes de " Les papillons et leurs biotopes" édités par "Pro Natura - Ligue suisse pour la protection de la nature".
Le Volume 3 traite, en autre, des "Hépialidae" et tu y trouveras la représentation de ces "peignes".
(Voir sur le lien ci dessus sous la rubrique - Annonces - Bibliographie Hétérocéres - la 2éme page)
Sergueï
PS : Chatou ! A ce sujet, est-ce qu'il te serait possible de photographier en gros plan la partie inférieure (face ventrale) de cette chrysalide et d'inclure la photo dans ce post ?
Si tu as quelques sous, je t'invite à te procurer les 3 tomes de " Les papillons et leurs biotopes" édités par "Pro Natura - Ligue suisse pour la protection de la nature".
Bonjour,
Excellent conseil : ce seront des sous investis à bon escient.
Voici Serge
Pour les trois livres, si je gagne au loto seulement
Chatou d'Aude
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Samivel
WAMBEKE Serge a écrit : Chatou ! A ce sujet, est-ce qu'il te serait possible de photographier en gros plan la partie inférieure (face ventrale) de cette chrysalide et d'inclure la photo dans ce post ?
Je suis d'accord ! Avec les années, j'ai la vue qui baisse ... mais sur ce coup ci, il me semble bien voir la partie supérieure de cette chrysalide.
chatou74 a écrit :Pour les trois livres, si je gagne au loto seulement
C'est vrai qu'il ne sont pas pour rien mais ils valent vraiment le coup.