Merci, Gyp’ et Axel.
J’ai finalement trouvé deux réponses plus nuancées chez :
- Lafranchis qui, dans « la vie des papillons », dit que
« la chrysalide est suspendue dans une feuille enroulée par des fils de soie ou librement contre un mur ou un tronc d’arbre. »
- Jean-Alain dans « Biohistoire des papillons », parle de
« chrysalide (…) suspendue dans l’abri confectionné par la chenille ou non loin dans le voisinage. »
Je pense que les photos de
chrysalide de vulcain glanées ici et là sont une sorte de miroir déformant : elles sont sans doute plus faciles à trouver en dehors de l’abri qu’à l’intérieur - et quand elles sont trouvées dans l’abri, il n’est pas rare que le photographe ait dénoué les fils de
soie pour leur tirer le portrait, ce qui déforme la réalité…
J’aime bien ce passage dans « papillons du Loiret » :
« lors d’une prospection, une chrysalide visiblement dérangée par la présence insistante d’un ichneumon (…) s’agitait au point de faire trembler très nettement la tige d’ortie. C’est d’ailleurs ce qui nous a permis de la détecter. »
Voilà un autre cliché montrant la tige cassée et l'étui - j'y ai photographié la chenille par les quelques trous qu'elle avait fait (début juin dans la Vienne, dans les massifs d’ortie en bord de rivière, les tiges cassées font tache dans le paysage !).

Olivier Pouvreau : France : Château-Larcher : 86370 : 03/06/2017
Altitude : NR - Taille : Non renseigné
Réf. : 197587
"Le papillon : ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur." Jules Renard, "Histoires naturelles"