En tout cas ce n'est pas Pieris brassicae.
On est dans le Vaucluse alors ça se joue entre P. rapae et P. mannii. Je ne vois pas la bifidité de la nervure allant jusqu'à l'apex de l'AA. Donc pas évident à mon avis d'exclure P. mannii. Mais la forme de la tache grisâtre de l'apex du dessus de l'AA, me fait plus penser à P. rapae, mais c'est à mon avis possible de trouver à peu près la même chose chez mannii.
Le Paon du jour n'est dans aucune citation célèbre.
Axel :)
La suffusion grise sous l'aile postérieure très homogène ainsi que la forme et l'étendue de la tache apicale des ailes antérieures (par transparence ça me paraît plus évident) sont des critères que j'associerais plus à Pieris mannii personnellement. J'attrape toutes les piérides blanches que je rencontre et je dois dire que même si la plupart des individus sont bien caractéristiques de l'une ou de l'autre de ces espèces concernées (P.rapae ou P.mannii), certains individus sont très intermédiaires et je ne peux les nommer avec certitude. La somme des critères apparents ne permet pas toujours de trancher, il faudrait aller aux genitalia pour ceux-là je pense.
certains individus sont très intermédiaires et je ne peux les nommer avec certitude.
J'en ai rencontré plusieurs dans ce cas et en creusant, on se rend compte que c'est Pieris rapae.
Pour cet individu, aucune des nervures radiales ne parait bifide, ce qui aurait permis de trancher; cependant, certains dessins qui seraient discriminants ne nous sont pas accessibles donc
Arrête, J-A ... sinon une calvitie précoce te guette ...
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.