Bravo, c'est bien
tricuspis en tout cas

. Et comme aparemment on n'a pas les mêmes critères pour la clé, voici comment la mienne (dont je rappelle qu'elle se limite aux espèces de la moitié nord de la France, c'est normale qu'elle soit plus simple que celle que tu as, nationale) arrive à cette espèce :
1- Des épines sur les pattes, au moins 2
ocelles de chaque côté de la tête, griffe terminale des P15 simple ou double =>
Lithobiidae (exclut le genre
Lamyctes, Henicopidae)
2- Des pores
coxaux en nombre faible ou modéré (1 à 11 maximum) disposés en une seule rangée sous chacune des hanches des 4 dernières paires de pattes =>
Lithobius (exclut le genre
Eupolybothrus)
3- Pas d'épine VmH aux P15 (exclut
L. pilicornis)
4- Des prolongements triangulaires prononcés au T.9 (exclut un grand nombre d'espèces...)
5- 2+2 dents au coxosternum forcipulaire (accidentellement 2+3 ou 3+2) (exclut
L. piceus piceus,
L. variegatus et
L. forficatus)
6- Epine coxolatérale VaH présente aux P15 (ne restent à ce stade que
L. agilis et
L. tricuspis)
7- Antennes comportant chacune de 38 à 50 articles, corps atteignant jusqu'à 17mm (voire rarement 18mm), spinulation ventrale des P15 = a-, m, amp, amp, a-- (rarement VaT peut manquer). Et enfin, le plus important, qui explique le nom latin de l'espèce, 3+3
éperons aux gonopodes femelles =>
Lithobius tricuspis
L'avantage notamment est qu'il n'y a pas de critère plus ou moins subjectif comme l'épaisseur des P15. Les 3+3
éperons viennent confirmer l'espèce sans doute possible pour cette femelle, mais s'il s'était agit d'un mâle, le décompte des segments des antennes (# 29-37 chez
agilis), la taille (# 8-12mm) et la formule spinale des P15 (# a-, m, amp, am
-,
---) permettaient quand même de s'en sortir.
Je vais refaire mon montage pour le transformer en fiche spécifique. Merci encore à toi d'avoir fait vivre mon sujet

. A très vite.