Oui, mes deux supposés mâles du matin sont bien des femelles qui, elles, n'ont pas l'écharpe de poils blancs. Je croyais à l'époque qu'ils s'envolaient pour ne plus revenir...
J'ai revu un de ces "cul abimé" le 10 septembre, occupé à faire le ménage, sortant des copeaux:
puis début janvier l'un d'eux qui se chauffait au soleil sur la tige avant d'y rentrer.
Ici le nid a bien servi de niche d'hibernage. Donc à priori le mâle s'accouple ici avec l'une de ses sœurs, après avoir passé l'hiver à leur côté...
Patrick_B a écrit :c'est plus facile de différencier le nid de la niche d'hivernage, puisque le nid est dans le bois, et les niches sont dans les talus. Il y a en principe un individu par niche, mais parfois deux ou trois;
Je n'avais jamais entendu dire que les femelles de valga passaient l'hiver dans des niches "terrestres". D'ou est ce que tu tiens l'information Patrick ? Tu l'as observé ?
Je les vois chaque printemps, près de chez moi et dans deux autres localités de la région, s'agiter autour des trous des talus et très nettement visiter ces trous, mais parfois y rester très longtemps, suffisamment pour que ma patience se lasse et que je ne les vois pas ressortir.
La première fois, il y a une bonne quinzaine d'années, j'étais vraiment intrigué car je savais que ces bestioles nichent dans le bois (en plus, j'en avais eu dans mon paulownia les années précédentes), j'ai observé un peu plus: C'était des mâles qui visitaient les trous. (Je l'ai su par la suite, car j'avais capturé 6 ou 7 individus, tous des mâles)
J'ai ouvert quelques trous visités par les mâles, dans certains j'ai trouvé des femelles, et dans deux trous, j'ai trouvé des individus (un dans chaque) morts (probablement par des champignons) et suffisamment abimés pour que cette mort ne date pas de quelques jours. (Ça, c'était à Châtel-Guyon). Sans ces individus morts et moisis, on aurait effectivement pu penser que les trous des talus n'étaient utilisés que comme abris pour la nuit, depuis une période récente.
Depuis, près de chez moi (tout en haut d'une côte que je n'ai pas envie de monter tous les jours, j'observe chaque année un manège semblable.
À Orléat, je vois un manège un peu semblable, mais comme en général j'y vais plus tard, il y a des femelles. Ça donne l'impression d'un comportement nidificateur, et c'est assez incompréhensible.