Lorsque je parlais d'abeilles sauvages je faisais allusion à toutes les abeilles hors Apis melifera, cette dernière n'existe plus à l'état sauvage, les colonies sauvages sont des échappées de ruchers qui survivent sans intervention humaine.Ami Menoptere a écrit :En ce qui concerne le frelon asiatique, je me demande encore si on peut le qualifier d'espèce invasive : je ne suis pas certain que sa présence créé des déséquilibres écologiques (mais économiques plutôt). Pour Apis mellifera, je ne sais pas non plus si elle provoque des déséquilibres écologiques en elle-même. J'aurais tendance à dire qu'il y a deux types chez cette espèce : une réellement invasive à cause des pratiques apicoles intensives qui expliquent sa prolifération (donc la surpopulation vis-à-vis des abeilles sauvages) et les maladies et parasites (qui migrent également vers les bourdons par exemple) ; et une autre est rustique et vit dans des arbres creux, squatte l'intérieur de murs en pierre ou de poteaux en béton ou est élevée dans le cadre d'une "apiculture" extensive ou dans des nichoirs. Cette seconde est bien sûr plus proche du type sauvage. Si la distinction entre le type invasif et le type sauvage est assez claire sur le papier, il s'agit bien de la même espèce et les deux types peuvent bien sûr se croiser entre eux...Jean-Luc a écrit :Il ne faut pas oublié non plus que l'abeille mélifère est toute aussi invasive envers les abeilles sauvages qui le frelon asiatique l'est envers elle.
Le problème est avant tout économique et devrait peut-être nous faire réfléchir aussi sur l'impact de l'apiculture par rapport aux abeilles sauvages dont le déclin est constaté depuis quelques années, ce qui bien évidement pose question.
Il est prouvé que l'apiculture à bel et bien un impact sur les abeilles sauvages (non melifera) plusieurs études récentes le prouve.
BJ
J-L