Ma femme a fait une observation similaire début mars (le 08/03) dans notre friche (Puchay, 27).
L'hôte est toute petite (pas plus de 5-6 mm) dans le souvenir de ma femme. La larve parasite doit donc être fraichement éclose.
Je pense aussi plutôt à un hyménoptère. Je n'ai encore jamais vu de mantispe par ici (j'aimerais bien !)
Otopteryx-volitans a écrit :Bonjour,
Cette partie du forum n'est pas ma partie privilégiée, je la laisse d'habitude à ma moitiée.
Concernant les larve de Mantispidae, il me semble qu'elle ont la morphologie identique aux autres Plannipennes.
j'ai trouvé un document en ligne ou l'on voit les premiers stades larvaires , ce qui ne semble pas correspondre avec les larves observées :
[lien brisé]
cordialement
Oto.
Bien vu Oto, il est bien probable que dans le cas où la larve attend sur le dos de l'araignée, elle soit toujours dans le premier stade où la forme est campodeïforme (comme une larve de chrysope ... quoi) ce qui lui authorise la mobilité nécessaire pour se faufiler dans l'oothèque avant fermeture. Lien vers la page d'André Lequet permettant de voir la forme de la larve de Mantispa styriaca au premier stade.
Adrien a écrit :en fait .. je pensais plus à une araignée qui se serait échappée .... mais bon .... je ne pense pas que ce soit une théorie très crédible ....
la position de la larve me faisait penser à celle des pompiles mais beaucoup de parasitoides ont dû comprendre que c'était le meilleur endroit !
Ouais ... plutôt improbable qu'une araignée puisse s'échapper. Surtout celle-ci qui n'est pas assez robuste pour sortir d'un trou en terre, étant conformée pour jouer à l'équilibriste sur sa toile en spirale.
Mais il est vrai que certaines piqûres de pompiles n'immobillisent l'araignée que temporairement.
Pour la position des larves, j'ai en effet des photos d'une belle larve de pompile sur le dos de sa ségestrie (Ségestrie complètement immobilisée mis à part les faibles frémissements des extrémités des pattes de loin en loin.)
Cordialement.
Didier.
Sans les autres, personne ne serait autre chose que rien. [Quino]
Merci Patrick ! Ce ne l'avais pas trouvé celui la dans mes recherches...
Bon, un critère que nous n'avons évoqué jusqu'a présent est le type d'araignée parasitée. Vous constaterez que les 3 photos montrent des orbitèles. Ce point aurait dû suffire pour éliminer les larves de Mantispe qui contrairement à l'Ichneumon, préferrent les araignées que l'on trouve au sol !
Edit : J'ai écris un peu trop vite ! Le Theridion de Dip n'est pas une orbitèle. Encore moins les Linyphiidae évoqués. Par contre se sont toutes des tisseuses de toiles. L'Ichneumon doit probablement les repérer plus facilement puisqu'elles attendent au milieu de leur toile.
Merci à tous pour votre aide !
Modifié en dernier par macharivernanoz le jeudi 29 mars 2007, 19:59, modifié 1 fois.
[Ichneumonidae] C'est l'histoire d'un parasite sur le dos d'une araignée...
Messagepar lauzette »
Est-ce que qqun-e sait si on peut préciser + que Ichneumonidae pour la larve parasitant l'araignée ? J'avais vu passer des textes là-dessus et je ne sais plus où je les ai mis
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
[Ichneumonidae] C'est l'histoire d'un parasite sur le dos d'une araignée...
Messagepar Patrick_B »
Sur le site d'Alain Ramel, dans l'article de Valemberg que j'ai cité plus haut, on lit : Remarquable cas assez connu d'ectoparasitisme : Le Pimpline Polysphincta a déposé son oeuf sur le corps de l'araignée qui n'est pas paralysée et continue à se déplacer en portant son parasite sur le dos ("ver" de couleur blanche et qui grandit progressivement jusqu'à ce qu'il dévore son hôte à la fin de son développement!) photo Louis Weitten - Autre larve sur un jeune Aculeipera ceropegia (photo M.Billard)
Sur Faunaeur, on trouve le genre Polysphincta, qui comprend six espèces en Europe. Pour l'INPN, trois espèces en France.
Il n'est pas dit explicitement que le comportement est propre au seul genre Polysphincta, ou s'il s'étend à certain des neuf genres de la tribu des Polysphinctini, mais la formulation de Valemberg laisse entendre que c'est plutôt le seul genre Polysphincta qui est concerné.