Par ailleurs, les indications relatives au "Type material" (page 86 de la publication) précisent entre autres :
L'espèce aurait donc été trouvée à Marseille ou aux environs et le MNHN ne peut que reconnaître la présence de cette espèce en France. Qu'elle ne l'ait pas consigné sur le site INPN est un autre problème.Lectotype of G. rugulosum from S France (Marseille) here designated, ♀ (MNHN), “Museum Paris EY 0000003934”, “rugulosus”, “Museum Paris, coll. Abeille de Perrin, 1919”, “Monotypus, des. Madl, 1987”, “Gasteruption freyi Tourn., ♀, det. Madl, 1987”; according to original description additional type specimen (♀) from Marseille.
Il faudra, quand j'en aurai le temps (???) que je voie si je n'ai pas eu cette espèce dans mon jardin en Val d'Oise.

Concernant les caractères requis pour identifier une espèce, je crois qu'il faut parfois s'en écarter. Je vais ainsi t'en donner un exemple.
Parmi les Braconidae chers à Van ACHTERBERG, j'en ai découvert deux espèces voisines en Chartreuse, les Helconidea. CVA donne sans doute (je n'ai pas pris le temps de revérifier) les caractères qui permettent de les distinguer. Les deux espèces sont rares, mais je les ai toutes deux trouvées ici en Chartreuse. Et pour moi, les deux trois meilleurs critères pratiques sont :
Helconidea dentator : taille > 12mm,
Helconidea meridionalis : taille < 10mm,
Alors, fi des critères fins (ponctuations, poils, etc), mes constatations empiriques me suffisent amplement.
Evidemment, tu me diras qu'il y a moins d'espèces d'Helconidea que le genre Gasteruption n'en comporte ...

En conclusion, je pense que nous ne prenons pas trop de risque et que l'on peut agrémenter cette obs d'un "très probable".