C'est bien arenaria que l'on repère le plus facilement grâce aux proies abandonnées à proximité, comme on repère Philanthus triangulum par quelques abeilles mortes.
Toutefois, contrairement aux Ammophiles, Bembix et bon nombre d'autres espèces, les trous de Cerceris ne sont pas bouchés tant que l'approvisionnement n'est pas terminé, il sont souvent groupés, parfois en grand nombre, toujours en terrain découvert, en plein milieu d'un chemin mais aussi à des endroit surprenants, par exemple des entrées de terriers de lapins, renards ou blaireaux qui ont mis la terre à nu. Parfois sur des parois verticales (talus et surplombs).
Ce sont donc ces trous qu'il faut repérer. Si le temps est couvert, il faudra revenir quand il fera beau et s'armer de patience. Plus il y a de trous, plus vous avez de chance de voir quelque chose, mais deviner par avance que ces trous sont ceux de Cerceris, c'est autre chose, avec un peu d'habitude, on augmente ses chances. (Beaucoup plus facile de reconnaître un trou de Philanthe ou de Bembix).
Pour arenaria: En ville, entre des pavés et en tous lieux fortement
rybyensis n'est pas aussi grand amateur de sable, sabulosa un peu plus, mais malgré son nom, il s’accommode de sol nettement moins sableux qu'arenaria., on les trouvera sur des chemins secs, sur les pourtour nus des champs pas trop industrialisés. Il y a bien d'autres Crabronidae à repérer, bien sur Bembix et Philanthes, mais aussi très amateur de grands pots et de jardinières: les Gorytes, chargés d'une cicadelle (à condition que ce soit des jardinières de vivaces et qu'on ne change pas les plants 5 fois dans l'année comme font les villes primées aux "villes fleuries") . Un peu partout sur les chemins secs et ensoleillés, vous pourrez repérer Ammophiles et Sphex (ceux-là, on les voit de loin arriver au nid).
Il faut de la patience et il ne faut pas se déplacer trop vite, en hésitant pas à s’arrêter et se retourner pour voir les chemins et abords sous plusieurs angles. Il faut aussi se dire que, tant qu'on ne connait pas un site, il faut beaucoup compter sur la chance: Ce sont des découvertes plutôt rares. Je compte sur les doigts d'une seule main les fois ou j'ai vu un Cerceris autre qu'arenaria arriver au nid avec un proie..