C'est clair et ça explique ce qui m'intriguait le plus : la structure de suspension... dont j'étais convaincu qu'elle n'était pas le fait de la larve, mais qui ne correspondait pas non plus à une toile d'araignée.
Reste que, selon FE, le genre Acrodactyla comprend plusieurs espèces ; mais je ne sais pas quelles sont les candidates alternatives à A. quadrisculpta pour le sud de la France. Question : le nom de l'espèce aurait-il un rapport direct avec le cocon-navette quadrangulaire ?
L'extrémité caudale est l'extrémité opposée à celle par laquelle l'imago a émergé. Pardon, mais je ne vois pas bien cette extrémité sur la photo.
J'ai lu que chez certains Polysphinctini (tribu à laquelle appartient ce parasitoïde), l'extrémité caudale du cocon présentait une ouverture qui permettait l'évacuation du méconium. Cela m'avait intriguée, d'où ma question.
je n'ai fait que 2 photos et en zoomant au maximum, je ne vois rien qui ressemble à une ouverture. L'extrémité opposée est vraiment sombre et uniforme. Donc, la réponse est non.
Hé ben, on en apprend tous les jours dans ce forum, c'est vraiment génial !
Je ne connaissais pas du tout cet exemple de "prise de contrôle" par un parasite du comportement de l'hôte : je connaissais les fourmis infestées par la Petite douve et qui montaient sur les brins d'herbe en attendant d'être mangées par un mouton, ou les sauterelles africaines contaminées par boisson par un ver aquatique puis forcées à se noyer pour que le ver finisse son développement dans l'eau. Parfois, la nature se révèle presque aussi cruelle que nous, c'est rassurant .
Vincent Valli dit Vince, collectionneur de taxons
=> 2000 le 21/06/20 (détail : icône site internet de mon profil)
On avance, pas toujours en ligne droite, mais on avance ! (olivier9099)
vincesap a écrit :Hé ben, on en apprend tous les jours dans ce forum, c'est vraiment génial !
Absolument d'accord !
vincesap a écrit :... ou les sauterelles africaines contaminées par boisson par un ver aquatique puis forcées à se noyer pour que le ver finisse son développement dans l'eau.
Pas besoin d'aller si loin : ici, les vers gordiens font de même avec nos criquets (et grillons ?).