Donc plus rien à voir avec les
Pompilidae, on oublie.
Avec le lien cité par Sarcophage on repart vers :
Famille
Crabronidae, sous famille
Crabroninae, tribu
Larrini, genre
liris, espèce
niger serait plutôt à envisager; espèce plutôt méridionale.
De l'article de Faune de France tome 3 sur
https://www.insecte.org/spip.php?article76, , je cite l'auteur Patrick Burguet de Brissay , à propos de
Liris niger:
"Un
Crabronidae de bonne taille, entièrement noir, ça limite pas mal, mais ça ne fait pas tout ! Des ailes franchement sombres, ça aide un peu. La plupart du temps ces ailes vont cacher un
propodeum dont la forme générale pourrait ajouter un caractère d’orientation générique et dont l’aspect des sculptures est relativement spécifique. De même, il est difficile sur une photo de distinguer la ponctuation des
mésopleures, caractère important de la clé. Si le photographe sait de quoi il s’agit, il pensera à montrer
les
ocelles déformés,
le bourrelet le long des yeux, la forme du front avec son bourrelet
transverse, avec ou sans bosse ou nodules supra-antennaires.
La forme générale, ni particulièrement svelte, ni particulièrement trapue,
le
gastre plutôt fuselé, pas élargi à l’avant vu du dessus. La forme du premier segment du
gastre qui forme un angle très important avec l’axe horizontal, qui présente une face avant assez nette et dont le point d’insertion avec le
propodeum est situé à la partie inférieure.
Chez la femelle, l’aire pygidiale assez grande, bien nette porte des caractères spécifiques : ponctuation, pilosité, forme.
La forme particulière des fémurs va nous aider, sans donner de certitude.
Les griffes tarsales très longues sont un caractère de plus dans ceux qui alimenterons notre faisceau de présomptions.
En l’absence de toutes possibilités d’appliquer une clé scientifique, les bandes de fine
pruinosité argentée nettement visibles sur les trois premiers segments du
gastre vont nous orienter vers
Liris niger (Fabricius, 1775)."
Et dans son article il indique que
liris niger chassent les grillons; Voilà pourquoi ils étaient fébriles, les antennes auscultant le sol . Dans le même biotope partagé
Nemobius sylvestris assez bien représentés en nombre dans les feuilles mortes et dont j'ai fait des photos à quelques cm les uns des autres, voisinaient proies et prédateurs.