Bonjour,
Je suis tombé sur une autre liste sur un ouvrage intitulé Abeilles sauvages et dépendances vertes routières, écrit par Denis François et Violette Le Féon.
Intéressant.
[Hym - divers] Dépendances vertes routières- d
Animateurs : lauzette, baudric
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Dépendances vertes routières
Merci Pierre pour ce partage !...ça à l'air très intéressant !
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- Localisation : Plateau de Millevaches
Dépendances vertes routières
Les "dépendances vertes routières", je suppose que c'est la dernière dénomination en cours pour "bords de route" ? Certains jours, je regrette vraiment que le ridicule ne tue pas.
Aime-toi, le ciel t’aimera
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
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- Modérateur
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
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Dépendances vertes routières
Pour les petites routes, c'est bien souvent “le bord des routes”, et même pour ces petites routes c'est parfois le refuge de plantes (donc peut-être d'insectes) qu'on ne trouve pas ailleurs ex: Meconopsis cambrica (Le pavot jaune) en Auvergne, qui se porte bien au bord d'une petite route qui va de Besse à Brion, et pratiquement pas ailleurs.
C'est aussi des surfaces beaucoup plus importantes, à l'abri de l'agriculture, largement tout le long des autoroutes, avec les fossés et les très nombreux bassins, parfois pollués par un accident de camion-citerne (ils sont là pour ça !), mais le reste du temps, propices à une faune et une flore qui ne manquerait certainement pas d'intérêt si l'accès à ces zones n'était pas interdit.
Les prairies naturelles de plaines n'existent plus. Les friches, non pâturées, non fauchées s’embroussaillent en quelques années; le reste est soit cultivé, soit bétonné ou engazonné. Même si c'est choquant à entendre, ces bords de routes et autoroutes ainsi que les bassins d'orages, les alentours herbeux des aéroports, ainsi que les terrains de manœuvre militaires et les golfs lorsqu'ils sont entretenus intelligemment, sont actuellement ce qui se rapproche le plus des prairies naturelles de plaine et sont le dernier refuge des espèces qui y étaient inféodées. Certaines de ces espèces (et même beaucoup) ont trouvé refuge en altitude, mais les prairies de montagne sont loin de couvrir tout le pays et sont isolées par région, avec comme seule communication, les bords de routes.
Depuis qu'on s'est aperçu qu'en ne fauchant à ras que ce qui est strictement nécessaire à la sécurité fait réaliser de notables économies, c'est aussi nettement plus écologique.
Il y a encore du progrès à faire, ne serait-ce que de vraies études sur ces milieux où, lorsqu'on en a la possibilité, l’expérience prouve qu'ils ont beaucoup plus d'intérêt qu'on ne le penserait a priori, et qu'on peut y trouver des bestioles qu'on a vainement cherché dans les milieux “propices” environnants.
Après, je suis bien d'accord avec toi sur ces créations ridicules de termes pompeux pour désigner des choses banales.
C'est aussi des surfaces beaucoup plus importantes, à l'abri de l'agriculture, largement tout le long des autoroutes, avec les fossés et les très nombreux bassins, parfois pollués par un accident de camion-citerne (ils sont là pour ça !), mais le reste du temps, propices à une faune et une flore qui ne manquerait certainement pas d'intérêt si l'accès à ces zones n'était pas interdit.
Les prairies naturelles de plaines n'existent plus. Les friches, non pâturées, non fauchées s’embroussaillent en quelques années; le reste est soit cultivé, soit bétonné ou engazonné. Même si c'est choquant à entendre, ces bords de routes et autoroutes ainsi que les bassins d'orages, les alentours herbeux des aéroports, ainsi que les terrains de manœuvre militaires et les golfs lorsqu'ils sont entretenus intelligemment, sont actuellement ce qui se rapproche le plus des prairies naturelles de plaine et sont le dernier refuge des espèces qui y étaient inféodées. Certaines de ces espèces (et même beaucoup) ont trouvé refuge en altitude, mais les prairies de montagne sont loin de couvrir tout le pays et sont isolées par région, avec comme seule communication, les bords de routes.
Depuis qu'on s'est aperçu qu'en ne fauchant à ras que ce qui est strictement nécessaire à la sécurité fait réaliser de notables économies, c'est aussi nettement plus écologique.
Il y a encore du progrès à faire, ne serait-ce que de vraies études sur ces milieux où, lorsqu'on en a la possibilité, l’expérience prouve qu'ils ont beaucoup plus d'intérêt qu'on ne le penserait a priori, et qu'on peut y trouver des bestioles qu'on a vainement cherché dans les milieux “propices” environnants.
Après, je suis bien d'accord avec toi sur ces créations ridicules de termes pompeux pour désigner des choses banales.
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- Animatrice - Admin-galerie
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- Localisation : Plateau de Millevaches
Dépendances vertes routières
Et je suis d'accord avec toi que ces dépendances vertes routières sont de chouettes zones presque naturelles, à condition qu'elles ne soient pas rasées trop fréquemment, ce qui commence à se pratiquer de nouveau.
Aime-toi, le ciel t’aimera
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