[Chrysoperla carnea sensu lato] Jolie chrysope

[Panorpa]

Comme on demande mon avis, je vais le donner...

Après avoir lu et relu toutes les publications récentes concernant le groupe carnea, mon avis est le suivant : excepté pour lucasina, toutes les Chrysoperla à griffes élargies à la base sont des Chryoperla carnea sensu lato...

J'avais tendance jusqu'à récemment à me ranger du côté "français"...
Mais pourquoi bouter la perfide Albion hors du débat scientifique ?
En tant que pur amateur, je n'ai aucune raison de pencher plus vers les uns ou vers les autres. Les arguments des uns et des autres me semblent tout aussi justifiés et je n'ai pas les connaissances nécessaires pour savoir si les contre-arguments des uns sont plus valables que ceux des autres.
Bref, je ne me mouille pas (ce qui est anormal for a frog !)

Et comme je ne suis pas équipé pour enregistrer les chants de cour, j'en resterai à Chryoperla carnea sensu lato... jusqu'à la prochaine publi (?).

Pierre

[Hemerobius]

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J'avais tendance jusqu'à récemment à me ranger du côté "français"...
Mais pourquoi bouter la perfide Albion hors du débat scientifique ?
En tant que pur amateur, je n'ai aucune raison de pencher plus vers les uns ou vers les autres. Les arguments des uns et des autres me semblent tout aussi justifiés et je n'ai pas les connaissances nécessaires pour savoir si les contre-arguments des uns sont plus valables que ceux des autres.
Bref, je ne me mouille pas (ce qui est anormal for a frog !)
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Deux écoles se confrontent, mais la bataille est seulement sur les noms: comment appeler la Chrysoperla avec le chant de cour 2 (ou 1, 3, 4, ...) ? Mais personne conteste l'existence de une Chrysoperla 2 (ou 1, 3, 4, ...) !

Roberto

[Panorpa]

Le problème est dans les noms, mais surtout dans les identifications sur la base de critères uniquement morphologiques... excepté pour lucasina, les critères pour les autres "Cc" me paraissent peu utilisables.
Si la clé française donne l'impression que l'on peut s'en sortir, la lecture de publications anglaises rend les choses bien moins limpides !
Je tire mon chapeau à ceux qui arrivent un mettre un nom sur tous leurs spécimens...

Pierre

[Hemerobius]

Je peux recompter mon expérience.
Tout d'abord j'ai appris à reconnaître la chant simplement en le regardant. Il est possible ! Les pattern des mouvements de l'abdomen sont bien différents.
Après j'ai étudié le habitus du especies vivant en Sardaigne, et j'ai trouvé une certaine stabilité dans les caractères chromatiques.
Aujourd'hui, après dix ans, je suis capable de déterminer, avec sûreté, les exemplaires (vivants) de Chrysoperla de la Sardaigne. Mais j'ai encore des problèmes avec les populations d'autres régions italiennes, et plus avec l'étrangers (pour ne pas dire des exemplaires conservés en collection).

Ciao Roberto

[CPU]

Sur la base des seuls critères morphologiques, je suis actuellement du même avis que Pierre.