Très intéressante observation Maria.
Cela m'a lancé dans une réflexion intense et je vous livre mon hypothèse "fumeuse"

:
Certains Acanthosomatidae possèdent des glandes abdominales appelées organe de Pendergrast.
Les femelles de ces espèces enduisent leurs œufs au moment de la ponte avec les sécrétions de cet organe, en y frottant d'abord leurs meso et métatarses.
Chaque œuf est manipulé avec dextérité entre ces
tarses postérieurs de la femelle avant d'être collé à la feuille.
Les femelles d'Acanthosomatidae qui ont un organe de Pendergrast abandonnent leurs œufs alors que chez celles qui n'en ont pas, les femelles restent sur leur ponte pour la protéger, notamment celles du genre
Elasmucha.
Il est probable que l'organe de Pendergrast produise des molécules de défense qui sont déposées par la femelle sur les œufs pour les protéger des prédateurs et hyménoptères
parasitoïdes. Des bactéries symbiotiques sont également déposées par la femelle, mais on retrouve cela chez d'autres Hétéroptères.
Mon hypothèse est donc la suivante, il est possible qu'au cours de l'évolution, l'épaisseur des œufs ait diminué pour favoriser la pénétration des molécules de défense et/ou des bactéries symbiotiques. Cela expliquerait pourquoi, au bout d'un jour, il n'y ait plus aucune trace des
chorions, très minces qui disparaitraient rapidement et contrairement à d'autres insectes, des insectes piqueurs-suceurs ne sont pas équipés pour manger leur
chorion solide. Chez beaucoup d'autres espèces de Pentatomoidea, les
chorions sont épais et restent présents au moins quelques jours après l'éclosion, même chez les espèces à comportement maternel.
Lorsque les larves L1 seront parties je serai curieux de voir ce qu'il reste en dessous : des
chorions aplatis ou rien ?
Le marin saoul monte en cirrhose au mât avec en son dos: liquorice, bacs à rhum.
Il lance son filet, ça mord et la carpe au corps, hisse à bord le spécimen. Ivre, un accroc au sternum il délire, voit des créatures de rêves et bafouille: l'est-y psa Casta?