Un "lièvre" caché parmi les Miridae vient d'être levé : la présence d'Heterocordylus italicus en France, et pas seulement dans le Sud, alors que cette espèce n'était connue jusqu'à présent que d'Italie.
Cette espèce vit probablement sur le Prunellier comme sa jumelle Heterocordylus tumidicornis.
Pour plus de détails et pour de superbes illustrations des genitalias des deux espèces (par Armand), vous pouvez me demander par mp l'article récemment publié à ce sujet.
Il semble que ces deux espèces aient été systématiquement confondues jusqu'à présent ; H. italicus semble en tout cas assez largement réparti en France, d'après les quelques données que j'ai déjà en ma possession.
D'où l'idée qui a germé : lancer une enquête participative sur ces espèces, en particulier à l'aide du forum, pour préciser la répartition de ces deux espèces.
A priori il n'est pas très dur de "faire de la donnée" concernant ces espèces puisque leur plante-hôte commune est facile à reconnaitre et généralement très commune. Le genre est lui aussi facile à reconnaitre, et la dissection, facile, donne des résultats tout-à-fait éclairants.
La contrainte majeure est la période de vol courte des imagos, et je sollicite sans doute en retard les plus sudistes d'entre nous, les Heterocordylus étant visibles par chez moi entre fin mai et début juillet (en ce moment émergent les premiers imagos).
Donc pour en venir aux faits, je suis intéressée par toute donnée concernant ces deux espèces, à condition qu'un mâle ait été identifié par ses genitalias puisque l'
La dissection n'est pas compliquée, mais je peux la faire pour ceux qui ne souhaitent pas s'en charger. Pour les autres, je vous fait confiance, la distinction est assez aisée de toute façon !
Les éventuels spécimens de collection vous pourriez avoir méritent d'être contrôlés également.
Enfin, si ma synthèse concernerait essentiellement la France, ceux d'entre vous que pouvez chasser dans des pays limitrophes peuvent aussi vérifier leurs Heterocordylus à bords du
Je remercie d'avance ceux qui pourront participer à cette enquête (inter)nationale, n'ayons pas peur des mots ;-)
Salutations entomologiques,
Magalie