[Trachelipus rathkii]- lien HS

[jason1966]

Bonjour,



Voici le mâle et la femelle de Trachelipus rathkei, capturés par centaines dans des pièges Barber en compagnie d'Armadillidium nasatum, de quelques Ligidium hypnorum et quelques Trichoniscidae pas encore déterminés (probable Trichoniscus pusillus). Ces pièges ont été posé dans le cadre d'un programme d'étude d'impact de la gestion prairiale sur les invertébrés. Il s'agit d'une prairie humide sur tourbe, à Carex elata, dans le département de l'ain.





Jérémie FEVRIER : France : BEON : 01350 : 18/11/2010

Altitude : NR - Taille : 13 mm

Réf. : 134985



Dans l'introduction de la Faune de France, Vandel classe T. rathkei dans les espèces expansives, sous le nom de Tracheoniscus rathkei. Il s'agit bien d'un synonyme ?

Autre chose, de ce que j'avais pu lire et constaté par récolte de mes pièges, T. rathkei semble avoir une préférence pour les prairies humides tout comme A. nasatum. Or, toujours dans l'introduction de la Faune de France, je lis : "Ces isopodes se rencontrent [...] dans des prés plus secs (Trachelipus rathkei, Armadillidium nasatum)". S'agit-il d'une erreur ? Où avez-vous trouvé ces espèces ?

Merci_

[Arp]

Bonjour Jason,

Pour moi l'espèce semble d'avoir une amplitude écologique assez grande. C'est vrai, si je dois le trouver rapidement je vais chercher sur les bords de rivières, canaux ou même des fossés. Mais cela ne semble pas impliquer qu'il ne peut pas gérer la sécheresse. J'ai trouvé l'espèce aussi a des endroits beaucoup plus seches, qui ne sont jamais inondées comme des terrains de jachère assez seches et puls/moins loin de l'eau - et justement lá plûtot dans des micro-habitats plus seches/sableuses que par example P.scaber (et certainement que O.asellus et P.muscorum, tous presentes au même terrain). En outre, je ne l'ai jamais trouvé dans les forêts ou les terrains "envahis"(?) (couverte d'arbustes etc).

Néanmoins, notamment Wijnhoven (2000/2001) conclut, après des années de faire des inventaires dans le Ooijpolder près de Nimègue, que l'espèce doit être parmi les rares à résister à des longues périodes d'inondation et ainsi parmi les premiers à ré-habiter terrains ou toutes les espèces avaient été éliminés après une très longue période d'inondation (joint Hyloniscus riparius si je me souviens correctement). Donc, por moi, semble que dans les habitats extremement humides (inondation frequent) au bord de l'eau il doit avoir une avantage plus claire sur les autres espèces qui normalement aiment la humidité, et peut être la raison qu'on (bon, je) le trouve plus fácilement au bord des rivières etc, mais il n'est certainement pas limité a ceux habitats.

Sentiment d'estomac mettent l'animal également avec une certaine préférence pour les sols argileux/sableux et des roches, et certainement pas d'épaisses couches de matières végétales en décomposition, mais je n'ai mené aucune "étude"/documentation réelle pour soutenir cette hypothese

• Wijnhoven, H. (2000) Landpissebedden van de Ooijpolder (Crustacea: Isopoda: Oniscidea): deel 1 - Verspreiding. - Nederlandse Faunistische Mededelingen, Vol.11, pp.55-131. (PDF)
• Wijnhoven, H. (2001) Landpissebedden van de Ooijpolder (Crustacea: Isopoda: Oniscidea): deel 2 - Ecologie. - Nederlandse Faunistische Mededelingen, Vol.14, pp.23-78. (PDF)

[jason1966]

Très très intéressant ! Je te remercie grandement pour tout ça, et pour l'effort de traduction
Le site où j'ai capturé l'espèce en grande quantité présente au contraire un sol constitué d'un épaisse couche de matière organique. Comme tu le dis, l'espèce ne dois pas être très exigeante, et cet aspect de forte résistance aux inondations correspond tout à fait.
Merci encore.

[lweit]

Bonsoir
Plus de photo.

Louis

[noelouigre1]

Attendons que Jason passe. S'il ne va pas sur ce sous-forum, je lui enverrai un mp
Franck

[noelouigre1]

toujours rien...

[jason1966]

Et voilà !