[Boreus hyemalis] Borée, te voilà !

[Picq Christophe]

Ça me donne envie de refaire une tentative...

moi aussi (bien que je ne sache si les Borées vivent part chez moi...)
enfin voilà deux matinées que je passe à me trimbaler à quatre pattes dans la mousse et.. rien, nada à part un criquet de 20 cm...

[Christine Devillers]

J'ai peut-être eu de la chance car je ne le cherchais pas (j'ai mis en pratique la théorie Arp).
Maintenant que je sais qu'il y en a dans cette zone, j'irai y refaire un tour dès que le soleil sera de la partie....

[Arthropa]

Bonsoir tout le monde !

Pour clore la saison, et pour le plaisir des yeux, une magnifique photo... ...trouvée sur le net :


(Page d'origine : http://macroclub.ru/gallery/showphoto.php?photo=32800)

Où l'on voit que l'appendice dorsal du mâle semble tenir le rostre de la femelle.

De manière inhabituelle, c'est le mâle qui est en dessous de la femelle. Ca doit être de la galanterie, pour pas qu'elle ait froid au pied, sur la neige.

Benoit

[Gilles J]

Très intéressante photo en effet!!
On dirait même que les ailes du mâle jouent un rôle...
J'aimerais savoir comment se déroulent les manoeuvres d'approche: comment le mâle fait-il pour se placer sous la femelle? A-t-elle un rôle actif en "grimpant" sur le mâle? Le site le dit peut-être, mais...
Sa position à elle est d'ailleurs tout à fait remarquable aussi!
Les Ephémères aussi s'accouplent "mâle en-dessous", mais cela se passe au vol, et le mécanisme de la coaptation est très différent...

[Christine Devillers]

Merci, superbe

[Panorpa]

Réponse tardive...

Personnellement, ayant mis dans une boite des mâles et des femelles, je les ai retrouvés rapidement les unes sur les uns... sans avoir pu observer les "préliminaires"...

Je cite donc Maréchal (1939) :

" (...) c'est la femelle qui saute sur le mâle, celui-ci cherchant à fuir et à s'en débarrasser ! C'est elle aussi qui, souvent mal assujettie au début, reposant de travers ou obliquement (...) sur le dos du mâle, joue des pattes, se débat, et par chocs violents, contraint le mâle à ouvrir ses ailes-pinces, pour y insinuer son rostre, ses antennes et ses pattes antérieures. "

[MARÉCHAL P., 1939. – Contribution à la connaissance de Boreus hyemalis L. (Mecopt.). Annales de la Société Royale entomologique de Belgique, 79 : 111-124 .]

Tout un programme !!!...il faudra attendre l'hiver prochaine pour vérifier...

Par ailleurs, je suis toujours preneur de toute donnée inédite de ce cher Borée !!!

[clovis]

Salut, je ne sais pas si ça a été dit précédemment, je n'ai pas tout lu, mais j'ai quelques questions:

- A partir de quel température faut il le chercher? (j'imagine qu'en se moment bof non?)
- plutôt sur des mousses à même le sol ou sur des souches et pieds d'arbres?
- Ce sol doit il être sablonneux ou juste le sous sol sablonneux ça suffit? (par exemple s'il y a 10-15 cm d'humus)
- Si j'en trouve est il préférable que je collecte?
- Et enfin j'ai beaucoup vu chênaie et hêtraie, mais par exemple des forêts "jeunes" (bouleaux, frênes, érables, voir même saule) ça convient aussi? Et en parlant de saule, les biotopes humides lui convienne?

voilà, ça fait beaucoup, mais j'espère vraiment le voir cette année

[Panorpa]

as-tu lu :
Tillier P. & Ledys P., 2008. – Contribution à l’étude des Mécoptères de France. 4ème partie : Boreus hyemalis (L.), une espèce commune en Ile-de-France. Synthèse des données françaises (Mecoptera Boreidae). L’Entomologiste, 64 (4) : 309-317.
???
si non, une adresse mail en MP et tu l'auras avant minuit !

[clovis]

Si si je l'ai lu
Mais la température n'est pas précisé (j'ai pas vu en tout cas)
Les habitats déclarés ont l'air assez humide (mousses humide, près de torrents...) mais je préfère être sûr.

[Panorpa]

Dans "mes" forêts, le sous-sol est sableux, donc sol peu humide !

En ce qui concerne l'influence de la météo, les borées n'aiment pas la pluie... à part ça, ils aiment le froid, mais pas trop (inactifs par température trop négatives) ! Pour ce qui est des températures plus douces, je n'ai rien lu de très net là dessus... Et leur disparition au printemps correspond à la mort des derniers individus de l'hiver (population faible dès mars...), non à une cause météorologique.