Comme je l'ai écrit dans ma publication :
"Concernant la répartition des taches alaires (fig. 22 et 23), celle-ci suffit dans la plupart des cas à mettre un nom sur un spécimen et c’est le seul critère retenu dans la clé d’identification ci-dessous. Il faut cependant faire mention de quelques individus présentant des caractères intermédiaires entre les deux espèces et dont l’examen laisse vraiment dans l’embarras. Pour ces individus, il est préférable de rester prudent et de ne pas vouloir absolument y associer un nom d’espèce."
Ici, c'est un peu le cas, et je comprends que tu aies du mal à mettre un nom sur ce spécimen...
On est loin de l'aile très tachetée typique de
vulgaris :
https://www.galerie-insecte.org/galerie ... ?ref=33200
... et loin de l'aile peu tachetée typique de
communis :
https://www.galerie-insecte.org/galerie ... ?ref=35132
Cependant, la tache
basale est bien large (plus de deux cellules recouvertes), ce qui permet de pencher très sérieusement vers
vulgaris. Les autres taches sont aussi assez larges...
REMARQUE : on trouve parfois sur internet des remises en cause sur la validité de ces deux
taxons... Sauer et Hensle (1977) ont montré un
isolement reproductif pré- et post-copulatoire entre ces deux espèces (étude plus que sérieuse !!!). Et tant que personne n'aura démontré une reproduction possible, et fréquente dans la nature (car l'âne et le cheval peuvent aussi avoir des descendants, ce qui n'en fait pas une seule et même espèce !), toute remise en cause me parait stérile ! (l'argument "spécimens intermédiaires" n'est pas recevable !)
Pierre