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Chercheur Bio & Génét. des Pop. d'Arthopodes - CIRAD
Animateur : Sans animateur
- Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
pour résoudre un problème de fuite de cerveau, prenez un joint
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
- Piezo
- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Audierne
Ben oui justement, non seulement tu regardes trop la télévision, mais en plus cete fuite des cerveaux ne concerne certainement pas les entomologistesAquatic a écrit :..on en parle souvent et ce même à la télévision,... ça s'appelle la fuite des cerveaux ....je parlais d'une façon totalement générale dans ma réaction et pas seulement du cas des entomologistes ....
C'est vrai que pour un jeune thésard français, s'il a fait sa thèse dans un labo français pas trop ringard, il pourra trouver un post-doc dans un bon labo étasunien, voire à la rigueur European .
Mais après ? La seule chance qu'il a c'est de rester dans le circuit anglo-saxon pour un jour (après une dizaine d'années de post-docs façon siège éjectable) postuler sur un poste de prof de fac étasunienne (ou allemande) les seuls qui bénéficient de la qualification de "permanent position". Tous les autres chercheurs dans les labos ont des positions plus qu'instables .
Donc c'est clair, si à 50 balais passés tu es devenu un de ces profs respectés, bravo (et c'est vrai que les salaires -et la considération sociale- n'ont rien à voir avec ce qui existe en France), mais si ce n'est pas le cas (et c'est vrai pour 90% des chercheurs niveau chargé de recherche) tu peux préparer le sac de couchage et la tente le long du canal Saint-Martin.
Chacun son modèle de société
PieZo
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
- Piezo
- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Audierne
Rraahh, je perçois le formatage à laPhytophage a écrit :... et c'est assujetis bien souvent à des politiques scientifiques discutables (voir par exemple les nouvelles orientations des appels d'offres Biodiversa - ex. ANR Biodiversité - qui rejettent toute approche descriptive de la biodiversité; maintenant on veut des modèles mathématiques et du prédictif à la sauce climatologie). ...
Pas d'accord Phyto, on peut très bien y décrire la biodiv
Seulement il faut appartenir à la bonne coterie au départ
La suite par MP si tu le désires
PieZo
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
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- Membre
- Enregistré le : mardi 2 janvier 2007, 10:37
- Localisation : Montpellier
Piezo je me fais seulement l'écho du compte rendu des dernières journées de l'IFB à Tour.
Et pour être actuellement impliqué dans le montage d'un appel d'offre Biodiversa, je peux t'assurer que les choses ont bien changé en un an (par rapport aux anciennes ANR Biodiv).
A lire en particulier le dernier rapport de l'IFB qui cadre bien les thématiques en poupe :
http://www.gis-ifb.org/documentation/le ... odiversite
Je ne déplore pas forcément le fait qu'il y ait un changement, je m'inquiète juste du fait que cette évolution n'aille pas dans le sens de favoriser et de reconnaître l'intérêt d'études dites descriptives, bien au contraire (ce qui est quand même paradoxal quand on est sensé s'intéresser à l'étude de la Biodiversité).
Si cette tendance se confirme, cela veut aussi dire qu'il va être de plus en plus difficile de faire remonter des profils de poste intégrant les compétences associées (expertise en taxo/syste d'un groupe par exemple).
Et pour être actuellement impliqué dans le montage d'un appel d'offre Biodiversa, je peux t'assurer que les choses ont bien changé en un an (par rapport aux anciennes ANR Biodiv).
A lire en particulier le dernier rapport de l'IFB qui cadre bien les thématiques en poupe :
http://www.gis-ifb.org/documentation/le ... odiversite
Je ne déplore pas forcément le fait qu'il y ait un changement, je m'inquiète juste du fait que cette évolution n'aille pas dans le sens de favoriser et de reconnaître l'intérêt d'études dites descriptives, bien au contraire (ce qui est quand même paradoxal quand on est sensé s'intéresser à l'étude de la Biodiversité).
Si cette tendance se confirme, cela veut aussi dire qu'il va être de plus en plus difficile de faire remonter des profils de poste intégrant les compétences associées (expertise en taxo/syste d'un groupe par exemple).
- Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
c'est assez croustillant tout çaPhytophage a écrit :Piezo je me fais seulement l'écho du compte rendu des dernières journées de l'IFB à Tour.
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Membre
- Enregistré le : mercredi 20 septembre 2006, 9:43
- Localisation : 64
je ne suis pas checheur, mais j'en connais des pHd, qui sont effectivement bien payés, seulement, ils sont obligés de payer pour leur sécu et leur mutuelle des sommes qui n'ont rien à voir non plus avec ce qui existe par chez nous, et autant que je me souvienne, un pHd de l'université de washington de mes connaissances avait 15 jours de vacances annuelles.....
avis aux amateurs...
c'est pas marrant d'attendre à la porte du cirad, de l'inra, du cnrs, du museum, et autre institut curie, certes, mais en faisant leur these, les étudiants savent à quoi s'en tenir, non?
Ce qui est écoeurant c'est la politisation des candidatures, lors du recrutement.... Mais ce n'est que mon opinion....
Il est vrai que souvent, lorsqu'on a passé sa these avec grand succes, la bataille ne fait que commencer : il faut continuer à se faire voir dans son labo, continuer à publier, chercher un post-doc, aller voir son futur patron, tout ça en meme temps, et pour des clopinettes...
pour un recrutement à 30 ans passé, souvent....
courage...
amitiés
avis aux amateurs...
c'est pas marrant d'attendre à la porte du cirad, de l'inra, du cnrs, du museum, et autre institut curie, certes, mais en faisant leur these, les étudiants savent à quoi s'en tenir, non?
Ce qui est écoeurant c'est la politisation des candidatures, lors du recrutement.... Mais ce n'est que mon opinion....
Il est vrai que souvent, lorsqu'on a passé sa these avec grand succes, la bataille ne fait que commencer : il faut continuer à se faire voir dans son labo, continuer à publier, chercher un post-doc, aller voir son futur patron, tout ça en meme temps, et pour des clopinettes...
pour un recrutement à 30 ans passé, souvent....
courage...
amitiés
"On peut estimer à au moins 100 000 le nombre d'espèces de Diptères répertoriées par les entomologistes." Loïc Matile.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 26 février 2007, 17:02
- Localisation : Echalas (Rhône)
Ben il faut faire sa thèse pour le fun et ensuite partir en bureau d'étude, pour arriver vaguement à concilier étude de la biodiversité et salaire correct (moyennant 50 h de travail hebdomadaire).
Christophe Girod
- Sebestiole
- Membre
- Enregistré le : mardi 15 janvier 2008, 9:52
- Localisation : Sud de la France
En effet, c'est un choix que nombre d'entre nous ont fait et pour la plupart, ne le regrettent pas le moins de monde. D'ailleurs, leur thèses n'ont pas forcément été faites "pour le fun" comme tu dis.chrisgir a écrit :Ben il faut faire sa thèse pour le fun et ensuite partir en bureau d'étude, pour arriver vaguement à concilier étude de la biodiversité et salaire correct (moyennant 50 h de travail hebdomadaire).
On est d'accord pour dire que cet avenir professionnel demande un sacré investissement en temps, mais le travail et les résultats sont généralement au rendez-vous.
Même s'il ne faut pas brader nos diplômes, il ne faut non plus pas cracher dans la soupe car il faut bien l'admettre, les postes en entomologie purs ne sont pas légion.
Que dire de plus que : Travail et persévérance !