De retour de vacances, bien détendu et reposé.
lu un peu vite en travers, mais je pense avoir bien saisi et vu ce qui a été dit, et finalement ce recul a été bénéfique. Le repos aussi, visiblement surmené, j'en suis devenu un schouilla agressif. Mes excuses à tous.
Que le matériel collecté le soit par un pro, un amateur "éclairé" ou sinistrement inconnu, peu importe. En cas de litige : les exemplaires doivent être vérifiés, et si ils n'ont pas été conservés, les résultats doivent être considérés comme nuls et non avenus (je pense à certaines assoc' dont les "entomos" identifiaient les Paederus à vue, sans capture, avec comme seul porcès "P. riparius"
)
L'inventaire n'est pas la seule raison des prospections sur réserve. Je pense à la RNN de Ristolas Mont Viso, où au moins deux espèces de Coléos ne vivent que là en France. Pour reconnaître une espèce, le mieux est d'avoir vu un exemplaire de ref en collec. Et comme les collecs de ref dans les muséums (et là c'est sur mon employeur que je tape) sont très difficilement accessibles, comment on fait ? On va voir les collec d'amateurs éclairés et reconnus sur ces groupes. Mais si ils n'ont pas pu se procurer l'espèce...
Je pense effectivement que l'on essaie, comme dit JED, de dire la même chose avec desmots différents et des sensibilités différentes. Le concept de RN est bon, avec un arsenal dérogatif si besoin, et celui des Muséum est bon aussi. Mais il est dirigé par des hommes et des administrations. Et ce sont les abus de dominance, à quel qu'échelon qu'ils se trouvent, qui posent soucis, ou les défections administratives (bien chiant ça aussi
). C'est pour cela qu'une activité encadrée comme l'est la chasse ou la pêche, pour les insectes serait intéressante. Mais là encore, il y a aussi un conflit pro/amateur qui fait que les pros (scientifique, JED et DGE ne sont pas concernés, ce ne sont pas des chercheurs mais des prestataires de services, les chercheurs les mettent dans le même sac que les amateurs) ont un sévère complèxe de supériorité. Et tendent à décrédibiliser le rôle et la qualité de travail des amateurs. Et le problème est aussi là : devant cette décrédibilisation, comment une administration, sur témoignage de chercheur, peut-elle autoriser des inventaires et/ou captures par des amateurs ?
Et cela est dommage : le travail d'amateur étant gratuit pour le gestionnaire, en dehors d'un cadrage plus ou moins difficile, c'est tout bénef pour lui. Ce que se dit d'ailleurs très souvent l'administration centrale (ministère), qui est bien content de réclamer des données gratos sur des questions où l'Europe lui met le couteau sous la gorge. Bon alibi par ailleurs pour ne rien financer au niveau insectes. Les dernières évaluations montrent pourtant que le système a ses limites et qu'il s'éfrite très vite
Et là c'est aux entomos de fermer les robinets dès maintenant pour perndre l'Etat à la gorge et l'obliger à réellement s'engager et ne pas se contenter d'un minimum qu'il rackète.