mon dieu Gennaro, tu m'as rendu fou! si il ne faisait pas déjà nuit et moins de 10 degrés je serais déjà en train de me préparer une "petite tuerie"... je confirme, l’addiction se manifeste rapidement...avec une aggravation importante en cas d'acquisition d'une bino personnelle!
Vais je arriver à dormir...?
Bonne nuit
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Trichoptera ?
Animateur : jul
-
genn
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 12 août 2011, 20:28
- Localisation : Sous le ciel encombré des Ardennes
Trichoptera ?
Il y a toujours la possibilité de collecter (!) ET m'envoyer pour identification. J'espère bientôt ne plus être le seul à pouvoir le faire : Gilles, Sumpateia (mais fait gaffe à la dépendance, tu es à charge de famille, passe leur un coucou), Gwenole, etc
Pour l'inventaire des Trichoptères de France, il y a 76 personnes qui contribuent, parfois une seule fois (un trichoptère dans le lavabo d'un camping !). Ce n'est pas beaucoup mais des découvertes sont possibles par cette voie. On dispose d'un peu plus de 20000 données (une donnée = une espèce en un lieu à une date, indépendamment du nombre de spécimens par espèce).
Les pêcheurs à la mouche sont les collecteurs les plus réguliers, par ce qu’ils veulent connaitre le monde dans lequel ils s'immergent, littéralement. Les ornithologues, grands z'hommes de terrain, ont des inhibitions à collecte et tuer, c'est un fait, sauf les coccinelles asiatiques, c'est leur côté épurateur. Les lépidoptéristes n'aiment pas plonger un trichoptères dans l'alcool, pour eux ce n'est plus de l'entomologie, c'est un sacrilège de faire diparaitre les couleurs. C'est limite de la répulsion. Les photographes, depuis qu'il existe les capteurs numériques, n'ont plus de tubes à pellicules dans la poche, que des machins électroniques.
On voit bien que les attitudes sont diverses, je ne vais pas au delà, c'est le domaine de la sociologie.
Chacun fera comme il voudra. L'impact des collectes sur les populations de trichoptères est nul, mais je ne vais pas détailler ici.
Gennaro.
Pour l'inventaire des Trichoptères de France, il y a 76 personnes qui contribuent, parfois une seule fois (un trichoptère dans le lavabo d'un camping !). Ce n'est pas beaucoup mais des découvertes sont possibles par cette voie. On dispose d'un peu plus de 20000 données (une donnée = une espèce en un lieu à une date, indépendamment du nombre de spécimens par espèce).
Les pêcheurs à la mouche sont les collecteurs les plus réguliers, par ce qu’ils veulent connaitre le monde dans lequel ils s'immergent, littéralement. Les ornithologues, grands z'hommes de terrain, ont des inhibitions à collecte et tuer, c'est un fait, sauf les coccinelles asiatiques, c'est leur côté épurateur. Les lépidoptéristes n'aiment pas plonger un trichoptères dans l'alcool, pour eux ce n'est plus de l'entomologie, c'est un sacrilège de faire diparaitre les couleurs. C'est limite de la répulsion. Les photographes, depuis qu'il existe les capteurs numériques, n'ont plus de tubes à pellicules dans la poche, que des machins électroniques.
On voit bien que les attitudes sont diverses, je ne vais pas au delà, c'est le domaine de la sociologie.
Chacun fera comme il voudra. L'impact des collectes sur les populations de trichoptères est nul, mais je ne vais pas détailler ici.
Gennaro.
Si tu nous persuades de franchir l'étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? in Diderot, suppl; au voyage de Bougainville
