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durée du cycle : environ une année, mais tout dépend des espèces.. il a plusieurs espèces des milieux temporaires qui pondent maintenant et émergent en mai juin suivant, avant la mise en assec par évaporation. Il s'agit donc d'un développement larvaire hivernal mais à croissance plus rapide en fin de cycle (mars à mai). Il peut y avoir une période d'attente pour la ponte, c'est à dire pour retrouver des conditions favorables pour les futurs larves. Ca pourrait être le cas de votre ponte. Par contre certaines espèces pondent sur des vases humides (en mai) qui vont le rester tout l'été grâce à la couverture herbacée des milieux aquatiques humides (magnocaricaie). Les larves éclosent alors aux premières pluies qui remettent en eau le système (fin septembre, octobre, plus surement novembre). C'est fréquent chez les Culicidae (moustiques) mais aussi connu chez certaines Ephémères (Metreletus balcanicus par exemple). En général ce sont des milieux qui sont disqualifiés parce que du fait qu'ils sont temporaires, ils ne sont pas considérés comme des milieux à poissons...et du coup ils attirent très facilement les cureuses de tous poils ou les remblayeurs : """""ce n'est pas un cours d'eau"""""
Le monde naturaliste soupçonne très peu ce que représente cette perte d'habitats, c'est aussi dans ces trucs temporaires que l'on trouve, encore un tout petit peu, plusieurs espèces de crustacés Branchiopodes. C'est aussi une interface entre la terre et l'eau, beaucoup de choses se jouent à cet endroit .......
Voilà, on se gratte la tête pour une question de larve de trichoptère et on fini par regarder l'ensemble du milieu.
Pour votre élevage : il va falloir leur donner à manger et à se vêtir (pour construire un fourreau), ce n'est pas gagné, on a aucune information sur l'identité. Un Glyphotaelius aura besoin de feuilles plates (de Tremble ça va bien), un Limnephilus auricula de brins fins, herbes, un Limnephilus vittatus de graviers fins, un Halesus de morceaux de bois, un Ironoquia de feuilles particulière, un Enoicyla pusilla, en théorie des grains de sable mais incorpore aussi des végétaux.
A mon avis il vaut mieux garnir le bac d'un tas de matériaux différents et de tailles différentes. L'habit n'est pas le même au stade 1 que 5. Vous verrez ce qui sera choisi.
Gennaro.
Si tu nous persuades de franchir l'étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? in Diderot, suppl; au voyage de Bougainville
Nous apprécions énormément tous ces échanges. Nous rencontrons chaque année ces pontes sur des feuilles de renouées et autres le long d'un petit cours d'eau et également sur les parois humides d'une grotte artificielle, traversée par le dit cours d'eau. Merci pour toutes ces explications
Gennaro, je n'ai pas l'intention de pousser l'aventure jusqu'à son terme.
Je précise ma question : as-t-on une idée du temps avant qu'elles ne soient en état de sortir de leur gangue et à ce moment je les poserai au bord de la mare et elles choisiront leurs feuilles préférées.
Je n'ai pas une âme d'éleveur (j'ai suivi le fil du ver à soie ce printemps, ça me suffit, et là je connaissais le régime alimentaire !).
Avec un peu de recul (au début je pensais que les poches communiquaient) je me demande s'il est possible que ces pontes juxtaposées soient d'espèces voire de genres différents ?
Le tout (trois sites différents :3, 2 et 1) étaient à quelques feuilles de distance, à 1,2 m du sol, sur les branches de mon chêne des marais.
Modifié en dernier par latique le mardi 11 octobre 2016, 15:40, modifié 1 fois.
Je précise ma question : as-t-on une idée du temps avant qu'elles ne soient en état de sortir de leur gangue et à ce moment je les poserai au bord de la mare et elles choisiront leurs feuilles préférées.
De ma petite expérience d'éleveur, non subventionné, je dirais vu les photos, moins d'une dizaine de jours, il est important de les maintenir dans un environnement humide et pas chaud, garder les conditions microclimatiques de l'alternance nuit/jour d'un sous-bois.
Avec un peu de recul (au début je pensais que les poches communiquaient) je me demande s'il est possible que ces pontes juxtaposées soient d'espèces voire de genres différents ?
Le tout (trois sites différents :3, 2 et 2) étaient à quelques feuilles de distance, à 1,2 m du sol, sur les branches de mon chêne des marais.
Pas facile à savoir...mais je suis tenté de dire que c'est la même espèce.
Gennaro.
Si tu nous persuades de franchir l'étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? in Diderot, suppl; au voyage de Bougainville
Merci, je vais faire pour le mieux et par ailleurs je surveille toujours le trio et le solitaire qui sont encore sur site. Pas d'évolution notable sur les deux poches avec œufs de la première photo, pour l'instant.
Je crois avoir compris comment "les "œufs disparaissaient".
Sur les deux poches de la première
Eugène Vandebeulque : France : Pers-en-Gâtinais : 45210 : 15/10/2016
Altitude : NR - Taille : ~1 mm Réf. : 173144
Eugène Vandebeulque : France : Pers-en-Gâtinais : 45210 : 15/10/2016
Altitude : NR - Taille : ~1 mm Réf. : 173145
Modifié en dernier par latique le mercredi 2 août 2023, 7:37, modifié 1 fois.
Ah oui, ce que tu appelais oeuf, c'était l'embryon, et la "coquille" de l'oeuf, c'est la gélatine ? Ils sont mimi, avec leurs petits yeux attentifs.
J'ai eu fait de l'embryologie, à la fac, surtout celle des insectes mais pas que, et c'est absolument fascinant.
Aime-toi, le ciel t’aimera... Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.