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Cybernadette a écrit :Il n'en resterait donc plus qu'une...
Et c'est laquelle ?
Au fait comment trouves tu les aires de répartition ?
C'est juste la localisation géographique mentionnée dans les descriptions, après la mention "Verbreitung" ("Distribution" ?).
Si l'on s'en tient aux renseignements qui sont donnés et à l'observation de la photo, l'espèce qu'il me reste, après avoir éliminé ce qui ne correspond pas d'après les sources dont je dispose, c'est Tomocerus minor.
Tu as peut-être raison, les 2 premiers segments sont de couleurs différentes des autres segments : ce qui voudrait dire qu'ils sont couvert d'écailles : http://www.collembola.org/images/lordv/ ... hing-l.jpg
Le 3eme long segment serait "subcylindrical" (cylindrique ?)
"superequal " en anglais voudrait donc dire superieur ou egal ?
ça m'énerve vraiment tout ces termes qui ne trouvent que très difficilement (voir pas du tout) de traduction sur Internet !!
Rapha
Modifié en dernier par Rapha1 le jeudi 21 avril 2011, 12:22, modifié 2 fois.
Il est vrai que l'exemplaire représenté a un habitus de tomocerus minor, mais pour le confirmer, il faut observer les épines sur la face interne de la dens, qui sont tridentés, sous microscope contraste de phase à un grossissement minimum de 400 x.
Il fut un temps où j'ai eu l'honneur de travailler, sous la direction de Louis DEHARVENG, sur les Hypogastruridae du genre Ceratophysella Börner. Le sujet était le statut taxonomique de C. engadinensis (Gisin, 1949) à l'intérieur du groupe polyspécifique C. denticulata (Bagnall, 1941). J'ai donc une petite maitrise de la chaetotaxie et une connaissance limitée de la Collembologie. J'aimerai profiter de ces quelques connaissances pour développer une méthode de diagnostic à base des Collemboles pour l'évaluation des milieux, en référence aux travaux éloquents de J.F. PONGE sur les biocénoses de la litière.
Le soucis est du à la nécessité de l'obtention d'outils performants : microscope à contraste de phase, produits chimiques réservés aux laboratoire et espace suffisant pour la disposition de berlèse, et avec mon petit salaire d'ouvrier municipal, il m'est difficile de parvenir à la concrétisation du projet.
Je suis parvenu à trouver un microscope Leica ATC2000 pour 400 € sur Ebay, une loupe binoculaire LOMO MBC-10 pour 600 € sur lzo.ru, et maintenant je cherche les ressources financières suffisantes pour acheter 20 entonnoirs sur labomoderne pour la constitution des berlèses. Autres difficulté : trouver du moustiquaire plastique rigide avec une maille de 2 mm. pour la fabrication du tamis.
En clair, la collembologie apporte beaucoup de satisfaction toute l'année car la faune du sol ne connait pas le repos hivernal, mais les moyens de la pratiquer sont peu accessibles à des amateurs à faible ressources.
Je conseille, pour tous les néophytes collembologistes et aux amoureux de la faune du sol du bassin parisien, l'acquisition de l'ouvrage de Steve HOPKIN, 2006. A Key to the Springtails (Collembola) of Britain and Ireland. Field Studies Council (AIDGAP Project) pour les assister dans l'initiation à la détermination des espèces les plus communes.
benoit vanhee a écrit :Je conseille, pour tous les néophytes collembologistes et aux amoureux de la faune du sol du bassin parisien, l'acquisition de l'ouvrage de Steve HOPKIN, 2006. A Key to the Springtails (Collembola) of Britain and Ireland. Field Studies Council (AIDGAP Project) pour les assister dans l'initiation à la détermination des espèces les plus communes.
Benoît,
Je me souviens avoir cherché les publications de cet auteur, quand tu avais parlé d'un ouvrage très pratique pour les débutants ICI. C'était celui-là ?