Ce n'est pas le fait que l'animal soit ventru ou non qui sépare les Anelasmocephalus, des Trogulus. Les Dicranolasma, de leur côté, ont des pattes différentes (plus longues par rapport au corps, avec certains segments plus développés, les tarses sont différents, etc.), en plus des yeux placés sur le "capuchon" et des excroissances du corps et un corps moins aplatis en général.
La taille est un facteur important, les Anelasmocephalus étant nettement plus petits que les Trogulus. Il y a aussi le "capuchon" devant le prosoma qui est bien distinct.
Pour la littérature, il faut se reporter à Schönhofer & Martens (2008) (révision des Trogulus) et à Martens & Chemini (1988) (pour les Anelasmocephalus). Il y a bien entendu d'autres documents complémentaires. Vous trouverez ces documents sur le site d'Adriano Kury. Avram (1971), Chemini (1983) et Roewer (1950, entre autres) ont également travaillé sur les Trogulidae, mais certains de ces documents sont à manipuler avec précaution car pas toujours évident à appréhender (sans parler de la rédaction pas toujours en français). Hillyard (2005) présente également quelques informations pour séparer les Anelasmocephalus des Trogulus.
Ici, il s'agit bien d'un Trogulus (la taille est importante, il n'y a pas de doute). Je penche aussi pour une femelle.
Après, pour l'espèce, c'est une nouvelle fois plus compliqué : Trogulus nepaeformis ou T pyrenaicus. Sous la loupe ce n'est pas évident, mais sur cliché, encore moins, les Trogulidae restant une famille complexe et encore sujette à révision (notamment le groupe "nepaeformis").