Bonjour,
il y abeaucoup trop de noir sur les tibias pour P. latipes. Il s'agit d'une immature de P. pennipes, les femelles acutipennis n'ont pas les ibias aussi dilatés que cela et sont, même à ce stade nettement plus orangées. Les jeunes mâles et femelles de P. pennipes font illusion avec P. latipes et il y a eu beaucoup d'erreurs de détermination dans le passé sur le nord de l'aire de latipes, qui ne remonte pas au nord de la Vendée et de l'Indre . Même les anciennes citations d'Alsace (femelles immatures) et du bassin de la Saône par Heymer, pourtant un spécialiste de l'éthologie des Platycnemis se sont avérées se référer à des femelles immatures de P. pennipes après vérification des exemplaires collectés. Il n'y a pas de P. latipes attesté, certifié et breveté en Ile-et-Vilaine. Une identification fiable demande de collecter les individus ambigus pour un examen sous binoculaire du prothoarax des femelles et des
appendices des mâles. La même exigence s'applique à de nombreux Sympetrum et Ischnura, dont l'identification à vue ou sur photo est souvent aléatoire. La plupart des Sympetrum vulgatum ibericum de Madrid et de la région administrative de Valencia en Espagne se sont révélées après vérification rigoureuse constituer un mélange de Sympetrum sinaiticum et S. fonscolombii (voir Diaz Martínez Cecilia & Evangelio Pinach J.M. 2015. Aeshna juncea (Linnaeus, 1758) (Odonata: Aeshnidae) y Sympetrum vulgatum ibericum Ocharan, 1985 (Odonata: Libellulidae): primeras citas de Castilla-La Mancha (centro-este de España) y actualización de su distribución ibérica. Boletín de la Sociedad Entomológica Aragonesa, 57: 439-444 (téléchargeable à (
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... ew&cad=rja ainsi que sur 'ResearchGate').. De telles déterminations à vue sont très incertaines, sèment la confusion et sont contre productives car elles contribuent à faire croire que certaines espèces rares sont plus répandues que dans la réalité, empêchant leur protection.
Cordialement